Alors, c'est un peu technique, ça prend beaucoup d'informations, et ça ne va pas être simple à tout résumer (le bouquin fait plus de 500 pages durant lesquelles elle décortique par le menu toutes les affirmations et informations reçues) et je suis super nulle en explications techniques... mais pour te la faire courte : juste, cette histoire de système ACARS et de transpondeur qui auraient été mystérieusement coupés fait partie des bullshits de la "théorie officielle".
En fait, rien ne justifie de couper ce système (qui est un truc assez simple en fait : une tour de contrôle demande à l'avion "vous êtes là" et l'avion répond automatiquement juste "oui", c'est juste un "ping" comme ça a été dit), et les pilotes en vrai n'apprennent même pas à le faire.
Apparemment, ça serait juste le Premier Ministre malaysien qui aurait lancé l'info, reprise en boucle par toutes les rédactions, mais ça vaut rien...
Par ce que si Inmarsat a dit qu'elle n'a pas reçu son bulletin ACARS après la balise Igari, les vietnamiens voyaient toujours l'avion au niveau de la balise Bitod qui se trouve
après la balise Igari.
D'autre part, on a prétendu que l'avion n'aurait jamais envoyé de "mayday", ce qui est faux là encore : il est possible d'envoyer un message de détresse aux avions de la même compagnie, et un message de détresse est apparu sur les écrans des autres avions de la Malaysian Airlines, ça fait partie des infos qui sont sorties tout de suite, mais qui ont été mystérieusement été "enterrées" par la compagnie et le gouvernement malaysien.
Quant au fameux "pings" qui auraient longés des frontières, l'idée c'est qu'ils n'auraient jamais été ceux du MH370 mais ceux d'autres avions qui volaient sur la zone (parce que je sais plus pourquoi, mais en gros avec les informations qu'on avait, en fait il n'était pas possible d'affirmer que les pings étaient ceux du MH370).
De plus, plusieurs messages de détresse ont été capté (notamment par le contrôleur de l'aéroport d'Ho Chi Minh), et relayés pour que des bateaux se rendent sur zone car un avion battant pavillon malaysien était en perdition.
Et plusieurs témoins vietnamiens ont bien décrit un avion en feu...
Sauf que dans le brouhaha des débuts de l'affaire, ces informations n'ont pas été entendues, et se sont retrouvées enterrées sous les thèses diverses et variées, les histoires de pings, le pilote qui a pété un câble etc...
Donc en fait, son idée c'est que les incohérences du signal et sa disparition se sont passés en 2 temps : l'avion aurait été pris en "sandwich" par des AWACS américains (on rappelle qu'il y avait de grosses manœuvres militaires impliquant les USA, l'Australie, la Malaisie, Singapour et la Thaïlande de mémoire, et que ces eaux sont de toutes façons très militarisées, parmi les plus truffées de radar du monde - et donc qu'un avion de la taille d'un B777 disparaisse dans cette zone précise, avec des tas d'yeux et d'oreilles qui scrutent dans tous les sens *, de base, c'est juste n'importe quoi) qui étaient donc dans le coin.
Selon sa thèse, l'idée était "simplement" de faire atterrir l'avion sur un aéroport assez discret qui se trouve en pleine jungle du Vietnam, histoire de récupérer la fameuse cargaison que les américains veulent récupérer avant la Chine.
Donc les AWACS brouillent le signal, et l'ordre est donné au pilote d'atterrir, sauf qu'apparemment le pilote était un homme intègre et d'expérience et qu'il a dit que non, il suivait son plan de vol et point barre.
Et c'est là que ça merdouille... est-ce qu'il y a eu un pilote militaire qui a eu un doigt un peu nerveux sur son lance-missile ? Le pilote a-t-il menacé de je sais pas quoi ? toujours est-il que la situation s'est envenimée jusqu'à la bavure...
Et donc c'est là que l'avion a le temps d'envoyer ses messages de détresse, et puis si les transpondeur et tout ça se coupent, c'est parce que l'avion a fini par se crasher en pleine mer, ni plus ni moins.
Alors, je ne sais pas si vous avez tout compris...

ce n'est pas très simple à expliquer, et il y a beaucoup de données. Dans le livre en tout cas c'est beaucoup plus détaillé, et très convaincant (je trouve en tout cas), parce que c'est une vraie enquête où la journaliste a tout repris depuis le début, remis en doute chaque élément de la "thèse officielle" pour le confronter avec des infos qu'elle allait chercher, des gens qu'elle a interrogé etc..., ou des données techniques vérifiées par elle-même.
Donc, si vous n'avez rien compris de ce que j'ai écris, lisez le bouquin.

*Mais bizarrement, il y a un paquet de radars militaires (notamment australiens si j'ai bonne mémoire) dans le coin qui étaient... en maintenance, juste cette fameuse nuit du 7 au 8 mars 2014.
(dans le livre elle n'insinue pas grand-chose, elle se contente de donner l'info, mais personnellement, j'ai juste envie de dire "Ah bah comme par
hasard"...
