M6 aurait pourtant pu pousser l'enquête un peu plus loin. Les 200 personnes de l'assistance ont forcément perdu un être cher. Sachant que la part de l'incinération représente 32% des obsèques en France, ça lui faisait 64 possibilités. Et comme généralement, l'urne funéraire n'est pas l'objet le plus tendance dans son salon, il y a de fortes chances qu'on soit un peu embarrassé par l'objet. Pas besoin d'être médium pour aboutir à cette conclusion.

Le passage que tu cites et les extraits sont payants.

Oserais-je enfoncer une porte ouverte en disant que capitaliser sur l'affliction des gens, c'est sale ?
J'ai souvent eu cette conversation, à laquelle on m'oppose assez systématiquement le libre arbitre : les gens sont libres ! Mais non, une personne qui souffre n'est pas libre, on est un peu (voire beaucoup) dans l'abus de faiblesse ...

Je suis d'accord dans l'absolu. Après, je reste partagée car ce n'est pas aux autres de dire aux parents désenfantés comment gérer leur détresse.

Car la chaîne a réussi le tour de force de consacrer un reportage à cette "profession" en dénonçant les arnaques sur internet et par téléphone, à la différence des médiums "qui semblent avoir un don".

J'ajoute que, surtout, depuis 2013, la loi (même si elle est a priori souvent contournée) n'autorise plus à conserver les cendres chez soi. La question de savoir ce que l'on en fait se pose donc obligatoirement).

Il s'agit d'un loi de 2008... qui ne prévoit aucun contrôle de la bonne dispersion des cendres ni sanctions dans le cas contraire, et qui est de fait respectée par à peu près personne.
J'ai cru comprendre qu'il s'agissait surtout pour les magistrats d'avoir un argument juridique à sortir en cas de contentieux ; par exemple dans le cas d'une famille recomposée, dont une des branches garderait jalousement l'urne contenant les cendres de l’aïeul à son domicile et empêcherait l'autre branche familiale d'y accéder pour se recueillir.