Je suis loin d'être une spécialiste du sujet... mais je pense également que la mise à l'écart via une hospitalisation psychatrique lourde pour ces enfants soient la solution... soit même une solution tout court.
Sauf que la psychiatrie en France se résume encore bien souvent à une médication lourde et si ça marche pas une hospitalisation, on n'imagine même pas, bien souvent, qu'on puisse faire autrement tellement le système est encroûté, bref...

Alors que quand on voit des exemples d'enfants que l'on a sortis de ce système, on se rend compte des progrès qu'ils sont capables d'accomplir, quand ils sont pris en charge et aidés comme des êtres humains, et non pas comme des "cas" ou des numéros...
Et c'est vraiment un gâchis sur le plan intellectuel, alors je comprends que lorsque l'on est personnellement touché, ça fasse plus qu'énerver...

Bon après, pour ce qui est du terme à employer... sachant que l'autre grand truc de la psychatrie française c'est les classifications qui changent tous les 4 matins ( et en ce moment, on aime bien les acronymes, visiblement )... ça va être compliqué de trouver le dernier terme, et le bon...

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Même si on ne nous laisse qu'une ruelle exiguë à arpenter, au-dessus d'elle il y aura toujours le ciel tout entier.
Etty Hillesum, Une vie bouleversée

C'est bien ce que je dis, c'est plus neurologique que psy (bien qu'obligatoirement on s'y retrouve à un moment, je parle de psychiatrie, pas de psychanalyse).

Je n'ais rien contre, ça semble même donner des résultats, ce que je dis depuis le début avec les chiots, dauphins et autres, et que je ne voit pas très bien en quoi ce robot ferait une différence, j'ai même peur que ce soit une voie sans issue.

Je ne pense pas avoir parlé de rejet, voulue ou non, juste que c'est extrêmement difficile, parceque j'ai vécu la souffrance du malade mais aussi celle de sa famille, qui est peut-être un peu trop négligée.
C'est extrèmement dur, pas d'aide pour un sous, je me souviens marie qui n'arrivait pas à payer ne serait-ce que tous les transport médicaux et que nous ses amis avons aider à financer. Montpellier le plus proche, de béziers je te laisse faire le calcul pour deux transports minimum par semaine.
Il y a un abandon c'est clair, c'est pas rentable un autiste à tous les sens du terme.
Reste que la maladie est là, que des gosses ou adultes maintenant sont malades et que c'est dur pour tout le monde.
Il faut briser le tabou, y compris celui de la souffrance de la famille qui n'en peut plus et n'a pas le moindre espoir que ça s'arrange.

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NEMROD34 S.A.R.L de démolition minutieuse de foutaises.
Siret : 123456789
Capital 3 millions de brouzoufs
Certifié sans chat.

Ah oui les acronymes !! C'est un truc de fainéant, ça !!

Je corrige

TED ( troubles envahissant du developpement) : face au terme désuet qu'est le mot autisme qui correspondait, selon le psychiatre Bleuler à la description d'un état, d'une attitude chez des patients aliénes mentaux (généralement schyzo) donc trop limité, trop typé, aussi, on préfere un terme plus générique.

CDAPH ; Commissions des droits et de l'autonomie des personnes handicapées ( ce sont eux qui décident de l'orientation d'une PH et des fois sans même la voir, c'est vous dire s'ils sont très "forts" ! )

RQTH : Reconnaissance Qualité Travailleur Handicapé. sans ce sésame, ami handicapé, de travail tu n'auras pas et cloporte tu resteras toute ta vie !!

DSM : Diagnostic and Statistical Manual : la bible du médecin qui y trouve tous les critères de diagnostic. en matière de psychiatrie la France a crée sa propre échelle de critère face au Monde entier qui utilise la DSM IV et V. Nos psys sont si intelligents qu'ils n'ont besoin de personne...

IME/IMPRo : institut médico éducatif et préprofessiionnel sensé accueillir des jeunes de moins de 20 ans, voir des enfants, mais les enfants s'y font rares, car la France, nation championne de l'organisation (et d ela ségragation) y garde surtout des jeunes de 16 à 25 ans, que personne ne veut ailleurs.... Merci qui ? Merci Monsieur Creton !

ESAT : centre d'aide par le travail, c'est à dire des entreprises commerciales (financées par la Collectivité, l'Etat, voire même la Sécu !!) ou il n'y a que des personnes handicapées. Généralement, ces établissements sont en sous-traitance pour des grands groupes qui préfèrent que les handicapés ne viennent pas tacher leurs jolies moquettes (avec l'accord du CE), mais chut, il ne faut pas en dire du mal, ces gens sont bien gentils... ah ça, oui, ils sont gentils...

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Le temps est un fleuve, parait-il, mais un fleuve sans source, sans embouchure ni delta, sans pont et ne coulant que dans une seule direction. La métaphore est donc bien trop simplette pour être honnête...

ça la rentabilité je peux en parler (c'est mon métier)...

Un HDJ ( "Hopital de Jour", sinon je vais me faire engueuler ) coute les yeux de le tête ; pas loin de 800, voire 1000/1200 euros par jour et par enfant.

Un IME (déjà traduit au-dessus) coutera déjà 3 à 4 fois moins cher et on y fera le même boulot (surtout si c'est pour faire de la garderie.

Un SESSAD* (ach, che zuis lourd) organisme chargé d'accueillir, diriger et d'orienter les enfants pour un diagnostic (en ambulatoire) ou une scolarisation va couter 5 à 6 fois moins cher.

C'est bien le lobby pédo psychiatrique ( à 80% doltoïen et psychanalysant) qui freine des quatre fers contre cette transformation de la PC des enfants.

Personnellement, rien qu'en fermant les HDJ pour les remplacer par des structures plus légères, je rebouche une partie du trou de la sécurité sociale !!

Mais à côté de chez moi, ils viennent d'ouvrir un nouvel hôpital de Jour dépendant de l'Unite psychiatrique du CHU de Grenoble... Qui c'est qui a dit qu'il n'y avait plus de sous ??

* SESSAD --> http://scolaritepartenariat.chez-alice.fr/page75.htm

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Le temps est un fleuve, parait-il, mais un fleuve sans source, sans embouchure ni delta, sans pont et ne coulant que dans une seule direction. La métaphore est donc bien trop simplette pour être honnête...