Les méthodes utilisées pour produire de l'encre invisible, tenues secrètes depuis la Première guerre mondiale, ont été rendues publiques cette semaine par l'agence américaine de renseignement. Les Etats-Unis viennent en effet de déclassifier leurs plus anciens documents confidentiels. Lire la suite l'article

Datant de 1917 et 1918, six documents jugés sensibles par la CIA et classés "secrets" n'avaient toujours pas été révélés jusqu'à cette année. Tous détaillent les différentes méthodes permettant de produire de l'encre invisible, rapporte l'AFP.

"Ces documents sont restés couverts par le secret pendant près d'un siècle jusqu'à ce que les récents progrès technologiques aient rendu leur déclassification possible", a déclaré Leon Panetta, le directeur de l'agence américaine de renseignement, cité dans un communiqué. Toutefois, les progrès technologiques qu'il mentionne restent un mystère.

Selon les documents déclassifiés, une des méthodes pour produire de l'encre invisible consiste à mélanger du sulfate de fer et du cyanure de potassium ou de l'amidon de riz avec de l'encre et de l'eau, détaille l'AFP. Pour révéler l'écriture cachée ensuite, il est possible d'appliquer un mélange d'eau, d'iodate de potassium et d'acide tartrique.

L'encre invisible serait utilisée depuis l'Antiquité pour pouvoir faire passer des messages sans que l'ennemi ne s'en aperçoive.

Quand j'étais gosse, ma grand-mère m'a appris à écrire avec du jus de citron...

c'est très loin d'être la seule recette d'"encre invisible" et la plupart d'entre elles sont connues depuis longtemps.