Pour en revenir à Rec 2, cet article est assez négatif à son sujet et annonce sa sortie pour le 23 décembre :
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Rec 2 : au cinéma le 23 décembre
Une nouvelle histoire en caméra subjective.
18 déc. 2009 Géraldine Pioud
Après Blair Witch, Diary of the Dead ou encore Paranormal Activity, Rec2 (réalisé par Jaume Balaguero et Paco Plaza) conduit le spectateur dans les méandres de la peur.
Le cinéma d'horreur a adopté la caméra subjective.
Au début de cette décennie, Le projet Blair Witch marque un tournant dans le cinéma d'horreur. La campagne de communication qui précéda la sortie du film laissait supposer une chose : l'histoire n'était pas une fiction mais une sorte de documentaire, réalisé avec des images retrouvées (presque) par hasard. Le subterfuge ne dura qu'un temps mais fit l'effet d'une bombe. Le film fût un succès mondial. Et donna des idées à d'autres. En 2007 on a pu voir Rec, simple mais efficace, ainsi que Diary of Dead, la patte de Romero donnant à ce film une longueur d'avance sur tous les autres, tant par son fond que par sa forme, et tout récemment Paranormal Activity, pour lequel on reste assez sceptique (méritait-il l'engouement suscité?). Comme les réalisateurs ne savent plus effrayer les spectateurs avec les recettes classiques du genre, ils s'emploient à faire croire que le fantastique est à leurs portes et que les histoires sur grand écran peuvent arriver à tout un chacun. Et cela n'est pas forcément une bonne idée.
Rec2 : de l'informatif au service du mal.
Là où Rec brillait par son originalité et par sa surprise, Rec2 tombe dans un schéma narratif ultra-explicatif, proche du mode d'emploi pour spectateurs en manque d'épouvante. Un brusque retour aux conventions et aux absurdités du genre, avec la présence des bambins possédés et du prêtre intelligent mais maladroit (il trouve une preuve, elle est détruite par mégarde, du coup tous doivent rester dans l'immeuble hanté ; les scénaristes ne devaient pas être très inspirés...). Le spectateur est pris par la main, on lui montre les choses dans l'ordre : il n'y a aucune place pour l'imagination, alors que cela reste la meilleure recette pour les montées d'adrénaline. On comprend tout. Très vite. Malgré tout, il y a de jolies esquisses de maîtrise cinématographique.
Des idées dangereuses qui constituent la surprise du film.
L'utilisation de la caméra subjective, si elle est mal employée, peut vite tourner le film en ridicule. Ici, des militaires qui ont tous une mini-caméra sur leur casque. Les chutes permettent des plans au ras du sol qui éveillent la curiosité ; les courses poursuites offrent des flous mystérieux et angoissant. Dans la mise en scène et dans l'échelle de plans l'influence des jeux vidéo éclatent comme une évidence. Ce mode narratif sera le fil conducteur, car au milieu du film un flash-back nous entraîne dans une histoire parallèle, avec un groupe d'adolescents (équipé bien-sûr d'une caméra) enfermé dans l'immeuble. Au lieu de casser le rythme, ce dédoublement narratif dévoile un autre point de vue et ouvre de nouvelles possibilités. La complexité des rapports entre les militaires et les jeunes ne durera qu'un temps et le rassemblement final fera gicler du sang, des boyaux et de la chair, avant la découverte d'un dénouement (plutôt réussi) laissant déjà présager un Rec3... Attendons donc la suite!
Source :
Filmshorreur.suite101.fr
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Sage à ses heures, idiot le reste du temps.
Horaire inconnu.