Chimère a écrit:
Disons qu'il ne le dit pas "clairement", mais le sous-entend plutôt ( notamment le passage quand il commence par "séduire" Lucy, au début dans la ville dont j'ai oublié le nom mais qui se trouve près de la mer...
), il faut souvent lire entre les lignes, en fait.
Mais justement : le fait qu'il faille lire entre les lignes, tandis que d'autres auteurs ont abordé le sujet de la sexualité sans aucun détour, montre bien que Stocker n'a pas souhaité mettre particulièrement l'accent sur le côté "érotique" de sa créature.
Chimère a écrit:
Oui, mais Coppola n'a rien "inventé" ( sauf le passage où Mina serait en gros la réincarnation de la femme morte de Vlad Tepes - Dracula, il ne me semble pas que ce détail figure dans l'oeuvre de Stocker ), il n'a fait que réveler clairement ce qui était sous-entendu.
Disons qu'il l'a quand même bien mis en exergue... L'aspect "jeu amoureux" dans le bouquin de Stocker n'est que secondaire, et il cohabite avec de nombreuses autres intrigues (notamment l'enquête de Val Helsing, la traque du vampire...).
Et effectivement, Bram Stocker n'a pas expliqué l'origine du vampirisme du comte Dracula, ce qui a permis un grand champ de liberté aux écrivains et cinéastes qui ont par la suite repris le mythe.
Alecto a écrit:
(je me demande d'ailleurs à quoi va ressembler la scène de l'accouchement au cinéma, tant les films sont encore plus gnangnan que les livres, j'en ai vu qu'un et encore, en streaming, ça m'a coupé l'envie de voir les autres).
Effectivement : connaissant le contenu bien cucul des livres, je suis curieux de voir ce que peut donner une scène d'accouchement vu par une mormone...
Alecto a écrit:
pour avoir côtoyer de prés des adolescentes en pleine crise d'amûr devant Edwwward, c'est peine perdue!
Ah ? Ton image de marque va en prendre un sacré coup, fais attention...
Alecto a écrit:
Bref, le vampire littéraire ultime comme dit Chimére, reste le comte Dracula. Je sais que certains ici on des préférences pour le vampire avant Dracula, c'est à dire le mort vivant en pleine putréfaction, qui se lève de sa tombe pour sucer le premier venu, et ce sans grâce ni distinction et sans faire un bon mot.
Hmmmm. Dans les premiers chapitres du livre, le comte Dracula n'est pas décrit comme un personnage plein de grâce et de distinction : au contraire, c'est un vieillard squelettique qui inspire le dégoût et la répulsion à Jonathan Harker.
C'est en rajeunissant au long du roman qu'il devient plus glamour, mais son succès auprès des femmes est au moins lié au pouvoir surnaturel de séduction qu'il exerce sur celles-ci. Il reste un homme aux traits très typés (nez busqué, joues creuses, sourcils broussailleux), pas vraiment un canon de la mode donc.
Et sans aller forcément jusqu'au macchabée pourrissant, j'avoue que j'aime bien les vampires du film (et du comic)
30 jours de nuit : tout en gardant les caractéristiques principales du vampire (goût du sang, teint pâle, peur de jour, etc), ils ont également un côté très
"prédateur" et
"monstrueux" que je trouve sympa.
Alecto a écrit:
Par contre les illuminées qui se pensent vampires, c’est vrai qu’il y en a un paquet. Je crois qu’on en a déjà parlé ici, mais le site « diablus.com » contient son bon lot de vampire de tout poil, du vrai qui boit du sang à celui qui pompe l’énergie des autres (ce qui est bien plus pratique). Le discours des « vampires psychiques » est à peu prés celui-ci : les vampires littéraires n’existent pas, le mort vivant qui suce le sang c’est une légende, haha ! Les seuls vampires existants sont les vampires qui pompent l’énergie des autres. Ce sont de grand manipulateurs, ils sont en général comme vous et moi (encore plus pratique), et ne sont pas capables de vous expliquer comment ça fonctionne. C’est psychique après tout. Donc aller jeter un coup d’œil par vous même, je crois que le forum a une section « vampirisme ».
Il faudra que j'aille y faire un tour, un de ces quatre... Ça sera sûrement instructif.