Encyclopédie du paranormal - Forum :: Consulter le sujet - Godzilla, le nouveau remake américain

Spoiler :

Sans être exhaustifs, les points positifs :

les monstres et les scènes de bastons (bien que courtes) sont bien foutues. Godzilla est fidèle à sa représentation traditionnelle et on retrouve le cri emblématique, le souffle atomique...
J'ai laissé traîné mes oreilles en sortant de la salle, pas mal de spectateurs reprochaient le parti-pris du réalisateur de ne faire apparaître Godzilla en entier qu'au bout d'une heure de film, se contentant dans la première moitié du film de ne montrer que ses piques dorsaux. Personnellement j'ai plutôt apprécié que Godzilla se fasse désirer et qu'on entretienne dans un premier temps le mystère qui l'entoure...
Les MUTO ont un design simple et élégant, à mi-chemin entre le papillon, la chauve-souris, le scarabée et l'être humain (et ils partagent une certaine ressemblance avec le monstre de Cloverfield, bien que je ne saurais dire s'il s'agit d'une coïncidence ou non). Leur pouvoir d'impulsions électromagnétiques est très cool... Ils ne dénotent pas au milieu des autres kaiju inventés par la Toho depuis 50 ans.

il n'y a pas d'humour et le ton est assez sérieux. Ça a l'air con, mais bien trop souvent, les films catastrophes se sentent obligés de faire une petite blagounette de temps en temps pour adoucir leur propos ; ce n'est pas le cas ici. Heureusement, vous me direz, parce que le film met quand même en scène une catastrophe nucléaire au Japon et un tsunami... La ressemblance avec des évènements s'étant réellement passés est trop forte pour prêter à rire.

Pour le négatif :

le drame humain derrière les bastons de kaiju est sans intérêt ; il n'est qu'un remplissage destiné à faire patienter le spectateur. D'ailleurs, on n'en parle plus sitôt que les monstres rentrent en scène.
Les personnages sont horriblement clichés : aucune stéréotype ne nous est épargné, depuis l'original que tout le monde prend pour un fou mais qui avait raison, le scientifique qui a passé sa vie à étudier Godzilla, le héros GI qui fait son devoir, le général militariste... Les acteurs ne sont pourtant pas mauvais, je pense juste qu'ils se démènent comme ils peuvent avec des personnages qui ont été pauvrement écrits.
Cela étant dit, comme je l'écrivais ci-dessus, c'était un travers qu'on retrouvait aussi dans les vieux films de la Toho, avec des triangles amoureux cucul ou des histoires d'honneur familial à se taper la tête contre les murs...

peut-être en partie à cause de cela, on ressent très peu de tension et de suspens dans le film. A aucun moment, on n'a la boule aux ventre en se demandant si les protagonistes vont survivre car rien ne semble pouvoir leur arriver... J'ai trouvé Cloverfield beaucoup plus immersif et haletant de ce point de vue (et pas juste à cause de sa réalisation en caméra subjective).

Et péripatéticienne de lupanar de gonade d'excrément (tu as vu, Filtreman ? je me filtre tout seul ! ), je suis fatigué de voir des films qui se transforment en appareil de propagande pour l'Air Force ou la Navy. Je sais bien que Hollywood est le nouvel outil de l'armée américaine pour recruter les jeunes, mais cela tend à devenir omniprésent et de plus en plus désagréable (bien qu'en la matière, Godzilla n'ait pas atteint l'apogée du mauvais goût que constituait Man of Steel).
Est-ce qu'il serait possible d'avoir, pour une fois, un film d'action/fantastique dont les héros ne sont pas des militaires ?

Auteur:	DragoMath [ 09 Mai 2014, 11:59 ]
Sujet du message:	Re: Godzilla, le nouveau remake américain
Le vrai problème, c'est la quantité de pipi ? Heu... Non, je ne demanderai pas...!!! (encore heureux qu'il utilise pas de PQ...)

Auteur:	NEMROD34 [ 09 Mai 2014, 12:33 ]
Sujet du message:	Re: Godzilla, le nouveau remake américain
Toi t'es un pote à Jaques Grimault aller avoue ! Il s'inquiété sans rire de la quantité de défécation des ouvriers ayant battis la pyramide et de leur disparition (dans un espace de sable quand même!) ... Ce qui a suscité dans certaines sociétés secrètes féline un:

Auteur:	DragoMath [ 09 Mai 2014, 13:16 ]
Sujet du message:	Re: Godzilla, le nouveau remake américain
Je ne suis point adepte de Jacques Grimault, mais je vais le devenir. En voilà un qui a le sens de l'humour...! NEMROD34 a écrit: Il s'inquiète sans rire Ah zut, attends, ça change tout... PS hé, Nemrod ! Te rends-tu compte que dans ton poste ci-dessus, pour la première fois depuis l'inauguration de Gizeh, tu prends la gent féline à témoin sans demander son éradication ? Ça va, Nemrod ?

Auteur:	Paul Binocle [ 09 Mai 2014, 13:24 ]
Sujet du message:	Re: Godzilla, le nouveau remake américain
Si vous transformez mon beau topic sur Godzilla en un quatrième topic sur la construction des pyramides, je ne vais vraiment pas être content.

Auteur:	NEMROD34 [ 09 Mai 2014, 13:47 ]
Sujet du message:	Re: Godzilla, le nouveau remake américain
Citer: PS hé, Nemrod ! Te rends-tu compte que dans ton poste ci-dessus, pour la première fois depuis l'inauguration de Gizeh, tu prends la gent féline à témoin sans demander son éradication ? Ça va, Nemrod ? Zut ça s'est vu ! C'est vrai qu'une angine blanche en cette période c'est pas courant, c'est même paranormal, et vi je suis affaiblie ...

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Godzilla, le nouveau remake américain https://www.paranormal-encyclopedie.com/forum/viewtopic.php?f=43&t=2896	Page 4 sur 6

Auteur:	DragoMath [ 09 Mai 2014, 14:04 ]
Sujet du message:	Re: Godzilla, le nouveau remake américain
Soigne-toi bien, Nemrod ! Tu me fais souci, là... Paul : pardon pardon pardon pardon. Heu... Pas pu visionner la vidéo de Cinefix jusqu'au bout, elle arrête pas de buguer. Alors je me venge.

Auteur:	Ar Soner [ 16 Mai 2014, 15:12 ]
Sujet du message:	Re: Godzilla, le nouveau remake américain
J'ai été le voir hier soir. J'ai trouvé que c'était un vrai et bon kaiju eiga, s'inscrivant dans la continuité des films japonais, avec ce que ça implique comme qualités et défauts propres à ce genre. Spoiler : Sans être exhaustifs, les points positifs : les monstres et les scènes de bastons (bien que courtes) sont bien foutues. Godzilla est fidèle à sa représentation traditionnelle et on retrouve le cri emblématique, le souffle atomique... J'ai laissé traîné mes oreilles en sortant de la salle, pas mal de spectateurs reprochaient le parti-pris du réalisateur de ne faire apparaître Godzilla en entier qu'au bout d'une heure de film, se contentant dans la première moitié du film de ne montrer que ses piques dorsaux. Personnellement j'ai plutôt apprécié que Godzilla se fasse désirer et qu'on entretienne dans un premier temps le mystère qui l'entoure... Les MUTO ont un design simple et élégant, à mi-chemin entre le papillon, la chauve-souris, le scarabée et l'être humain (et ils partagent une certaine ressemblance avec le monstre de Cloverfield, bien que je ne saurais dire s'il s'agit d'une coïncidence ou non). Leur pouvoir d'impulsions électromagnétiques est très cool... Ils ne dénotent pas au milieu des autres kaiju inventés par la Toho depuis 50 ans. il n'y a pas d'humour et le ton est assez sérieux. Ça a l'air con, mais bien trop souvent, les films catastrophes se sentent obligés de faire une petite blagounette de temps en temps pour adoucir leur propos ; ce n'est pas le cas ici. Heureusement, vous me direz, parce que le film met quand même en scène une catastrophe nucléaire au Japon et un tsunami... La ressemblance avec des évènements s'étant réellement passés est trop forte pour prêter à rire. Pour le négatif : le drame humain derrière les bastons de kaiju est sans intérêt ; il n'est qu'un remplissage destiné à faire patienter le spectateur. D'ailleurs, on n'en parle plus sitôt que les monstres rentrent en scène. Les personnages sont horriblement clichés : aucune stéréotype ne nous est épargné, depuis l'original que tout le monde prend pour un fou mais qui avait raison, le scientifique qui a passé sa vie à étudier Godzilla, le héros GI qui fait son devoir, le général militariste... Les acteurs ne sont pourtant pas mauvais, je pense juste qu'ils se démènent comme ils peuvent avec des personnages qui ont été pauvrement écrits. Cela étant dit, comme je l'écrivais ci-dessus, c'était un travers qu'on retrouvait aussi dans les vieux films de la Toho, avec des triangles amoureux cucul ou des histoires d'honneur familial à se taper la tête contre les murs... peut-être en partie à cause de cela, on ressent très peu de tension et de suspens dans le film. A aucun moment, on n'a la boule aux ventre en se demandant si les protagonistes vont survivre car rien ne semble pouvoir leur arriver... J'ai trouvé Cloverfield beaucoup plus immersif et haletant de ce point de vue (et pas juste à cause de sa réalisation en caméra subjective). Et péripatéticienne de lupanar de gonade d'excrément (tu as vu, Filtreman ? je me filtre tout seul ! ), je suis fatigué de voir des films qui se transforment en appareil de propagande pour l'Air Force ou la Navy. Je sais bien que Hollywood est le nouvel outil de l'armée américaine pour recruter les jeunes, mais cela tend à devenir omniprésent et de plus en plus désagréable (bien qu'en la matière, Godzilla n'ait pas atteint l'apogée du mauvais goût que constituait Man of Steel). Est-ce qu'il serait possible d'avoir, pour une fois, un film d'action/fantastique dont les héros ne sont pas des militaires ?

Auteur:	Paul Binocle [ 16 Mai 2014, 19:07 ]
Sujet du message:	Re: Godzilla, le nouveau remake américain
Cela peut à mon avis en partie s'expliquer par la mauvaise ambiance sur le plateau de tournage (due aux caprices de star de l'acteur principal... ) :

Auteur:	Archi [ 17 Mai 2014, 10:52 ]
Sujet du message:	Re: Godzilla, le nouveau remake américain
Je l'ai vu également... Et Bryan Cranston n'est pas le personnage principal du film (contrairement à ce que la bande-annonce nous avait laissé entendre) N’empêche, j'aurais aimé le voir enfiler le vieux costume de la Toho...

Auteur:	Paul Binocle [ 17 Mai 2014, 12:40 ]
Sujet du message:	Re: Godzilla, le nouveau remake américain
Je parlais de Godzilla...

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