La maison sanglante

Située à Saint-Quentin dans l’Aisne (Picardie), cette maison rendue célèbre par l’émission Mystères sur TF1 a fait l’objet de phénomènes inexpliqués.

Tout commence en janvier 1986 au 74 Cité de Mulhouse dans le quartier de Remicourt à St Quentin (Aisne). Lucie et Jean-Marc Belmer sont installés depuis le mois d’août 1985 dans cette petite maison. Lucie est femme au foyer et passe ses journées seules avec le chien de la famille tandis que Jean-Marc, routier, est souvent absent. Un matin, la jeune femme trouve d’étranges tâches rouges sur la table de la cuisine. Ce n’est que le début d’une étrange affaire. Les faits ci-dessous sont issus des déclarations faits par le couple à la police et à la presse.

Tâches de sang et bruits la nuit

Lucie a beau nettoyer les tâches, elles reviennent dès le lendemain et se multiplient. Le couple en retrouve sur les murs, la literie, les vêtements pourtant rangés dans les tiroirs. D’abord localisées au rez-de-chaussée, elles apparaissent à l’étage par la suite.
Mais ce n’est pas tout, de mystérieux bruits perturbent le couple la nuit : vaisselle cassée, portes qui claquent, mobilier déplacé… Pourtant au matin, le couple constate que rien n’a bougé dans la maison. Lucie étant seule toute la journée, c’est surtout elle qui entend ces sons sortis de nulle part. Elle confiera également une anecdote confirmée par sa sœur : la porte menant à la cave d’ordinaire fermée se serait mise à s’ouvrir seule. Quand Lucie y descendait, elle se refermait doucement derrière elle. D’après la sœur de la jeune femme, ce phénomène ne s’est produit avec aucune autre personne.

Constatations de la police

Après avoir prévenu sa famille, Lucie fait appel à la police. Ce sont le brigadier-chef Guy Piette et le brigadier Pierre Cepparo qui prennent l’affaire en main. Ils constatent les traces de sang et soumettent des hypothèses. Ils évoquent ainsi une éventuelle blessure du chien qui pourrait projeter du sang en éternuant par exemple. Mais aucune explication n’est trouvée. Alors qu’ils sont présents, ils vont entendre un bruit sourd comme un meuble déplacé mais ce bruit entendu par tous restera inexpliqué.
Le liquide trouvé dans la maison est analysé : il s’agit bien de sang humain. Mais ce n’est pas du sang frais d’après les biologistes. Les policiers tenteront de prendre au piège un éventuel plaisantin en tapissant le sol de farine pour confondre des traces de pas. Le lendemain, le sol est intact mais de nouvelles tâches sont apparues sur les murs.

Intervention du medium

Au final, la police acceptera l’intervention d’un medium qui pense très vite que la source du problème se situe à la cave. Il précisera également que Lucie est une jeune femme très réceptive aux esprits. Il ordonne qu’on creuse dans le sous-sol à un endroit précis sous l’œil d’un reporter, des policiers et du propriétaire (M. Fené , qui d’après ses dires a appris l’histoire par la rumeur, le couple Belmer ne lui ayant jamais fait part d’un quelconque problème). L’opération ne donnera rien. Cependant le brigadier-chef Piette assure avoir senti des doigts se poser sur son avant-bras alors qu’il n’y avait personne derrière lui.

Sans explication et terrorisé, le couple finira par quitter bien vite cette maison. La maison sera habitée par plusieurs locataires par la suite mais personne ne se plaindra de quoi que ce soit. En 2010, la maison est inhabitée depuis un an et les riverains ne semblent pas faire grand cas de cette histoire.

Sources
• L’Union – Edition du samedi 8/ dimanche 9 février 1996 / page 16 – Bibliothèque municipale de Saint Quentin
• Le Courrier Picard – Edition du dimanche 31 octobre 2010
• Mystères – Première émission de juillet 1992

La maison sanglante

Située à Saint-Quentin dans l’Aisne (Picardie), cette maison rendue célèbre par l’émission Mystères sur TF1 a fait l’objet de phénomènes inexpliqués.

[S'agit-il du petit paragraphe introductif et synthétique, qu'on retrouve dans l'index des articles ? Dans ce cas, il est trop long. Je pense qu'il vaudrait mieux le raccourcir en : "Maison située à Saint Quentin dans l'Aisne (Picardie), ayant fait l'objet de phénomènes inexpliqués".]

L'affaire commence en janvier 1986 au 74 Cité de Mulhouse dans le quartier de Remicourt à St Quentin (Aisne). Lucie et Jean-Marc Belmer sont installés depuis le mois d’août 1985 dans cette petite maison. Lucie est femme au foyer et passe ses journées seules avec le chien de la famille tandis que Jean-Marc, routier, est souvent absent. Un matin, la jeune femme trouve d’étranges tâches rouges sur la table de la cuisine. Ce n’est que le début d’une étrange affaire. Les faits ci-dessous sont issus des déclarations faits par le couple à la police et à la presse.

[Je pense qu'il vaut mieux effacer ta phrase qui fait un peu trop "racoleuse" à mon goût, outre le fait qu'elle n'est pas d'une neutralité extrême... J'ai fusionné avec ton "tout commence".]

Tâches de sang et bruits la nuit

Lucie a beau nettoyer les tâches, elles reviennent dès le lendemain et se multiplient. Le couple en retrouve sur les murs, la literie, les vêtements pourtant rangés dans les tiroirs. D’abord localisées au rez-de-chaussée, elles apparaissent à l’étage par la suite.
Mais ce n’est pas tout, [le "mais ce n'est pas tout" me gène un peu également – en raison de son registre de langage qui est proche de celui du langage parlé... Mais il faut voir ce qu'en pensent les autres] de mystérieux bruits perturbent le couple la nuit : vaisselle cassée, portes qui claquent, mobilier déplacé… Pourtant au matin, le couple constate que rien n’a bougé dans la maison. Lucie étant seule toute la journée, c’est surtout elle qui entend ces sons sortis de nulle part. Elle confiera également une anecdote confirmée par sa sœur : la porte menant à la cave d’ordinaire fermée se serait mise à s’ouvrir seule. Quand Lucie y descendait, elle se refermait doucement derrière elle. D’après la sœur de la jeune femme, ce phénomène ne s’est produit avec aucune autre personne.

Constatations de la police

Après avoir prévenu sa famille, Lucie fait appel à la police. Ce sont le brigadier-chef Guy Piette et le brigadier Pierre Cepparo qui prennent l’affaire en main. Ils constatent les traces de sang et soumettent des hypothèses. Ils évoquent ainsi une éventuelle blessure du chien qui pourrait projeter du sang en éternuant par exemple. Mais aucune explication n’est trouvée. Alors qu’ils sont présents, ils vont entendre un bruit sourd comme un meuble déplacé mais ce bruit entendu par tous restera inexpliqué.
Le liquide trouvé dans la maison est analysé : il s’agit bien de sang humain. Mais ce n’est pas du sang frais d’après les biologistes. Les policiers tenteront de prendre au piège un éventuel plaisantin en tapissant le sol de farine pour confondre des traces de pas. Le lendemain, le sol est intact mais de nouvelles tâches sont apparues sur les murs.
[D'où sors cette anecdote au sujet du sang analysé qui s'est révélé être d'origine humaine ? De l'émission Mystère ? Dans ce cas, sans vouloir faire de mauvais esprit, on peut légitimement la remettre en question...]

Intervention du medium

Au final, la police acceptera l’intervention d’un medium qui pense très vite que la source du problème se situait à la cave. Il précisera également que Lucie est une jeune femme très réceptive aux esprits. [NdAS : forcément... on ne tue pas son fond de commerce] Il ordonne qu’on creuse dans le sous-sol à un endroit précis sous l’œil d’un reporter, des policiers et du propriétaire (M. Fené , qui d’après ses dires a appris l’histoire par la rumeur, le couple Belmer ne lui ayant jamais fait part d’un quelconque problème). L’opération ne donnera rien. Cependant le brigadier-chef Piette assure avoir senti des doigts se poser sur son avant-bras alors qu’il n’y avait personne derrière lui.[Ce détail émane lui aussi de l'émission Mystère, je suppose ? C'est à préciser.]

Sans explication et terrorisé, le couple finira par quitter bien vite cette maison. La maison sera habitée par plusieurs locataires par la suite mais personne ne se plaindra de quoi que ce soit. En 2010, la maison est inhabitée depuis un an et les riverains ne semblent pas faire grand cas de cette histoire.

[Il faudrait idéalement faire une quatrième partie, exposant les deux explications possibles :
- l'explication irrationnelle, un phénomène de type poltergeist dont Lucie Belmer serait l'épicentre.
- l'explication rationnelle, reposant d'une part sur l'absence de sources fiables sur cette affaire (toutes les infos émanent de l'émission Mystère apparemment, qui est réputée pour sa neutralité, c'est connu !) et d'autre part sur le fait que la plupart des phénomènes constatés sont d'une nature ambiguë - en dehors des taches de sang.]

Sources
• L’Union – Edition du samedi 8/ dimanche 9 février 1996 / page 16 – Bibliothèque municipale de Saint Quentin
• Le Courrier Picard – Edition du dimanche 31 octobre 2010
• Mystères – Première émission de juillet 1992

Finalement, il manque encore trop d'infos pour publier cet article.

La maison sanglante

Maison située à Saint Quentin dans l'Aisne (Picardie), ayant fait l'objet de phénomènes inexpliqués.

Tout commence en janvier 1986 au 74 Cité de Mulhouse dans le quartier de Remicourt à St Quentin (Aisne). Lucie et Jean-Marc Belmer sont installés depuis le mois d’août 1985 dans cette petite maison. Lucie est femme au foyer et passe ses journées seules avec le chien de la famille tandis que Jean-Marc, routier, est souvent absent. Un matin, la jeune femme trouve d’étranges tâches rouges sur la table de la cuisine, puis des bruits se feront entendre au cours des nuits suivantes. Le couple fait appel à la police et l’affaire est médiatisée.

Tâches de sang et bruits la nuit

Lucie a beau nettoyer les tâches, elles reviennent dès le lendemain et se multiplient. Le couple en retrouve sur les murs, la literie, les vêtements pourtant rangés dans les tiroirs. D’abord localisées au rez-de-chaussée, elles apparaissent à l’étage par la suite.
Par la suit, de mystérieux bruits perturbent le couple la nuit : vaisselle cassée, portes qui claquent, mobilier déplacé… Pourtant au matin, le couple constate que rien n’a bougé dans la maison. Lucie rapporte également le comportement étrange de la porte menant à la cave. D’après elle, cette porte d’ordinaire fermée est retrouvée plusieurs fois ouverte. La sœur de Lucie confiera à l’émission Mystères que quand sa sœur descend à la cave, la porte se referme doucement derrière elle alors qu’elle reste immobile pour toute autre personne.

Constatations de la police

Après avoir prévenu sa famille, Lucie fait appel à la police. Ce sont le brigadier-chef Guy Piette et le brigadier Pierre Cepparo qui prennent l’affaire en main. Ils constatent les traces de sang et soumettent des hypothèses. Ils évoquent ainsi une éventuelle blessure du chien qui pourrait projeter du sang en éternuant par exemple. Alors qu’ils sont présents au rez-de-chaussée, un bruit sourd se fait entendre à l’étage. Or rien n’a bougé. Guy Piette affirmera que ce bruit est resté inexpliqué.

La police décide de recouvrir les sols de farine, de boucler la maison et de revenir le lendemain pour vérifier si un mauvais plaisantin n’aurait pas laissé des traces de pas. Le lendemain, la maison est retrouvée fermée, la farine intacte mais la police constate que de nouvelles tâches sont apparues.

Le liquide qui constitue les tâches trouvées dans la maison est alors analysé : il s’agit bien de sang humain, d’après le biologiste Jacques Chancé interrogé dans l’émission Mystères. Mais l’analyse précise cependant que ce sang n’est pas frais d’après la presse écrite.

Intervention du medium

Au final, la police acceptera l’intervention d’un medium qui pense très vite que la source du problème se situe à la cave. Il précisera également que Lucie est une jeune femme très réceptive aux esprits. Il ordonne qu’on creuse dans le sous-sol à un endroit précis. Cela se passe sous l’œil d’un reporter, des policiers et du propriétaire (M. Fené, qui d’après ses dires a appris l’histoire par la rumeur, le couple Belmer ne lui ayant jamais signalé ces phénomènes). L’opération ne donnera rien. Cependant le brigadier-chef Piette assure avoir senti des doigts se poser sur son avant-bras alors qu’il n’y avait personne derrière lui. Il en témoigne dans l’émission.

Sans explication et terrorisé, le couple finira par quitter bien vite cette maison. La maison sera habitée par plusieurs locataires par la suite mais personne ne se plaindra de quoi que ce soit.

Quelles explications avancer ?

En 2010, la maison est inhabitée depuis un an et les riverains ne semblent pas faire grand cas de cette histoire d’après Le Courrier Picard.

Les faits connus font penser à un phénomène de type « poltergeist » dont l’épicentre serait Lucie Belmer. On parle en effet de bruits de vaisselle, de meubles déplacés (mais aucun objet, aucun meuble ne sera retrouvé à une place différente, rien n’a jamais bougé). C’est Lucie qui voit d’abord les tâches, c’est elle qui entend surtout les bruits et il n’y a qu’avec elle que la porte de la cave s’anime. De plus, le medium pense qu’elle est réceptive aux esprits.

Cependant on peut opposer plusieurs faits qui permettent de prendre du recul sur ces phénomènes. On remarque que Lucie est au centre de cette histoire, or elle vit seule toute la journée, son mari étant absent de par son métier. On ne peut écarter l’hypothèse qu’à cause de sa solitude, elle ait développé des angoisses et finisse par interpréter beaucoup de faits inhabituels comme paranormaux.
Enfin, la reconstitution opérée par Mystères, émission à sensation plutôt que d’investigation, ne permet pas de mêler le vrai du faux. Certains éléments ont pu être interprétés, suggérés au téléspectateur par les réalisateurs pour les besoins de l’émission.

Difficile donc d’avoir une vision globale et complète de cette histoire à l’heure actuelle.

Sources
• L’Union – Edition du samedi 8/ dimanche 9 février 1996 / page 16 – Bibliothèque municipale de Saint Quentin
• Le Courrier Picard – Edition du dimanche 31 octobre 2010
• Mystères – Juillet 1992

La maison sanglante

Maison située à Saint Quentin dans l'Aisne (Picardie), ayant fait l'objet de phénomènes inexpliqués.

L'affaire [J'y tiens ! Le "tout commence" est un registre de langage un peu trop familier à mon goût] commence en janvier 1986 au 74 Cité de Mulhouse dans le quartier de Remicourt à St Quentin (Aisne). Lucie et Jean-Marc Belmer sont installés depuis le mois d’août 1985 dans cette petite maison. Lucie est femme au foyer et passe ses journées seules avec le chien de la famille tandis que Jean-Marc, routier, est souvent absent. Un matin, la jeune femme trouve d’étranges tâches rouges sur la table de la cuisine, puis des bruits se feront entendre au cours des nuits suivantes.
Le couple fait appel à la police et l’affaire est médiatisée, principalement en 1992 lorsque l'émission Mystères sur TF1 diffuse un reportage qui lui est consacré.

Les événements relatés ci-dessous sont issus des déclarations faits par le couple à la police et à la presse. [Pourquoi avais-tu effacé ta phrase ? Je la trouvais pas mal, et elle a le mérite de faire la part des choses : la plupart des phénomènes ayant eu lieu proviennent de déclarations du couple, il n'y a presque pas eu de constats officiels]

Tâches de sang et bruits la nuit

Lucie a beau nettoyer les tâches, elles reviennent dès le lendemain et se multiplient. Le couple en retrouve sur les murs, la literie, les vêtements pourtant rangés dans les tiroirs. D’abord localisées au rez-de-chaussée, elles apparaissent à l’étage par la suite.
Par la suit, de mystérieux bruits perturbent le couple la nuit : vaisselle cassée, portes qui claquent, mobilier déplacé… Pourtant au matin, le couple constate que rien n’a bougé dans la maison. Lucie rapporte également le comportement étrange de la porte menant à la cave. D’après elle, cette porte d’ordinaire fermée est retrouvée plusieurs fois ouverte. La sœur de Lucie confiera à l’émission Mystères que quand sa sœur descend à la cave, la porte se referme doucement derrière elle alors qu’elle reste immobile pour toute autre personne.

Constatations de la police

Après avoir prévenu sa famille, Lucie fait appel à la police. Ce sont le brigadier-chef Guy Piette et le brigadier Pierre Cepparo qui prennent l’affaire en main. Ils constatent les traces de sang et soumettent des hypothèses. Ils évoquent ainsi une éventuelle blessure du chien qui pourrait projeter du sang en éternuant par exemple. Alors qu’ils sont présents au rez-de-chaussée, un bruit sourd se fait entendre à l’étage. Or rien n’a bougé. Guy Piette affirmera que ce bruit est resté inexpliqué.

La police décide de recouvrir les sols de farine, de boucler la maison et de revenir le lendemain pour vérifier si un mauvais plaisantin n’aurait pas laissé des traces de pas. Le lendemain, la maison est retrouvée fermée, la farine intacte mais la police constate que de nouvelles tâches sont apparues.

Le liquide qui constitue les tâches trouvées dans la maison est alors analysé : il s’agit bien de sang humain, d’après le biologiste Jacques Chancé interrogé dans l’émission Mystères. L’analyse précise cependant que ce sang n’est pas frais d’après la presse écrite.

Intervention du medium

Au final, la police acceptera l’intervention d’un medium qui pense très vite que la source du problème se situe à la cave. Il précisera également que Lucie est une jeune femme très réceptive aux esprits. Il ordonne qu’on creuse dans le sous-sol à un endroit précis. Cela se passe sous l’œil d’un reporter, des policiers et du propriétaire (M. Fené, qui d’après ses dires a appris l’histoire par la rumeur, le couple Belmer ne lui ayant jamais signalé ces phénomènes). L’opération ne donnera rien. Cependant le brigadier-chef Piette assure avoir senti des doigts se poser sur son avant-bras alors qu’il n’y avait personne derrière lui. Il en témoigne dans l’émission.

Sans explication et terrorisé, le couple finira par quitter bien vite cette maison. La maison sera habitée par plusieurs locataires par la suite mais personne ne se plaindra de quoi que ce soit.

Quelles explications avancer ?

Les faits connus font penser à un phénomène de type « poltergeist » : on parle en effet de bruits de vaisselle, de meubles déplacés (mais aucun objet, aucun meuble ne sera retrouvé à une place différente, rien n’a jamais bougé) [Je ne suis pas sûr de bien comprendre ce que tu veux dire : que les meubles n'ont jamais bougé bien que le bruit de déplacement se soit fait entendre, ou que les déplacements de meubles n'ont jamais été constatés en dehors des déclarations de Lucie Belmer ?]. Comme souvent dans ce type de phénomène, une personne semble être à l'épicentre des manifestations : Lucie Belmer. C’est en effet Lucie qui voit d’abord les tâches, c’est elle qui entend surtout les bruits et il n’y a qu’avec elle que la porte de la cave s’anime.
De plus, le medium pense qu’elle est "réceptive" aux esprits. [Des guillemets me semblent préférables...]

Cependant on peut opposer plusieurs faits qui permettent de prendre du recul sur ces phénomènes :
* on remarque que Lucie est au centre de cette histoire, or elle vit seule toute la journée, son mari étant absent de par son métier. Une grande partie de l'affaire repose donc sur la bonne foi de cet unique témoin. On ne peut écarter l’hypothèse qu’elle ait interprété des faits inhabituels (bruits insolites) comme paranormaux. La plupart des phénomènes constatés, exception faite des gouttes de sang, sont de nature ambiguë.
[Le souci n'est pas tant d'expliquer de façon hasardeuse pourquoi Lucie aurait vu du paranormal partout dans sa maison, mais plutôt de constater que tout l'histoire repose sur un unique témoin dont la fiabilité peut être légitimement remise en question]
* la reconstitution opérée par Mystères, émission à sensation plutôt que d’investigation, ne permet pas de démêler le vrai du faux. Certains éléments ont pu être interprétés, ou suggérés au téléspectateur par les réalisateurs pour les besoins de l’émission.
* il a été avancé que les tâches rouges constatés par le couple Belmer pourraient être une forme de champignons ou des spores d'origine végétale, même si cette hypothèse va a priori à l'encontre de l'analyse effectuée par Jacques Chancé.
[C'est une explication que j'ai souvent lu sur Internet, toujours bonne à rappeler même si elle vaut ce qu'elle vaut]

Il est donc difficile d’avoir une vision globale et complète de cette histoire à l’heure actuelle.

Il est courant de lire sur Internet que la maison qui saigne aurait été rasée suite au départ du couple Belmer, et que les travaux auraient mis à jour les squelettes d'anciens officiers nazis. Cette affirmation est cependant une pure rumeur : la maison de Saint Quentin n'a pas été détruite et fut habitée pendant plusieurs années après que les Belmer l'aient quitté.
En 2010, la maison est inoccupée depuis un an et les riverains ne semblent pas faire grand cas de cette histoire d’après Le Courrier Picard.

Sources
• L’Union – Edition du samedi 8/ dimanche 9 février 1996 / page 16 – Bibliothèque municipale de Saint Quentin
• Le Courrier Picard – Edition du dimanche 31 octobre 2010
• Mystères – Juillet 1992

Les événements relatés ci-dessous sont issus des déclarations faits par le couple à la police et à la presse. [Pourquoi avais-tu effacé ta phrase ? Je la trouvais pas mal, et elle a le mérite de faire la part des choses : la plupart des phénomènes ayant eu lieu proviennent de déclarations du couple, il n'y a presque pas eu de constats officiels]

de meubles déplacés (mais aucun objet, aucun meuble ne sera retrouvé à une place différente, rien n’a jamais bougé) [Je ne suis pas sûr de bien comprendre ce que tu veux dire : que les meubles n'ont jamais bougé bien que le bruit de déplacement se soit fait entendre, ou que les déplacements de meubles n'ont jamais été constatés en dehors des déclarations de Lucie Belmer ?].

Une grande partie de l'affaire repose donc sur la bonne foi de cet unique témoin.

Parce qu'à la fin de l'article, on remet des éléments qui demandent au lecteur de faire la part des choses, je trouvais que ça faisait redite, mais on peut le laisser.

Oui, ce que je voulais dire c'est ça : que les meubles n'ont jamais bougé bien que le bruit de déplacement se soit fait entendre. finalement, on a que des bruits dans cette histoire.

Les faits connus font penser à un phénomène de type « poltergeist » : on parle en effet de bruits de vaisselle et de meubles déplacés (mais aucun objet ni meuble ne sera jamais retrouvé à une place différente)

Difficile de dire que c'est l'unique témoin, son mari a entendu des choses la nuit et les policiers aussi une fois. Mais c'est surtout elle qui disait entendre des choses, beaucoup de cette histoire repose sur ses déclarations mais pas uniquement sur elles.