En même temps, un film/série de zombies... ce n'est pas "réaliste" (enfin, je pense pas que si effondrement/apocalypse il y a, ça sera parce qu'un virus nous aura transformés en zombie). Je pense que le zombie est surtout une métaphore de tout un tas de peurs, mais je trouve que ça ne s'inscrit pas
exactement dans la même catégorie.
Sinon, en film de zombies différents et positifs, il y a
Celle qui a tout les dons, que j'avais trouvé très très beau à sa sortie, et que je vous conseille vivement (et j'ai le livre, mais je n'ai pas encore eu trop le temps de le lire. Cela va sans dire

).
Citer:
Il doit y avoir moyen de décrire un univers qui se situe quelque part entre ces deux extrêmes, mais peu de gens l'ont fait. Le seul exemple que je vois, c'est le roman La Vague Montante de Marion Zimmer Bradley.
Bordage l'a fait aussi, avec
Le Feu de Dieu et
Les Dames Blanches (même si ce dernier n'est pas exactement apocalyptique). Avec quelques poncifs très bordagiens (après, on aime ou on aime pas, personnellement moi ça me parle donc ça ne me dérange pas), il aborde toujours les thèmes findumondistes avec une forme d'espérance... En gros, les personnages sont dans la mouise, ils sont pas toujours parfaits, mais même les pires salauds de l'histoire peuvent avoir un moment de bravoure à un moment donné.
Quelques part, on retrouve cette idée fondatrice dans
Le Seigneur des Anneaux (oui ben désolée mais à un moment, on en revient toujours aux grands classiques

), parce qu'à la base, le SdA c'est d'abord le récit d'un monde qui est en train de s'écrouler, et que quelques uns, pas forcément ceux sur lesquels ont aurait parié sur le papier, tentent et réussissent à sauver, au-delà de leurs différences, de leurs défauts ou de ce qui les séparent. Et même le personnage le plus vil de l'histoire, et bien sans lui, les choses auraient tourné à la cata.
"Nul ne connait toutes les fins" comme dit Gandalf. C'est une vraie sagesse que je me répète quand ce monde me démoralise...
Du coup, même si l'univers n'est pas le même,
symboliquement, l'ossature philosophique du récit peut se retrouver ailleurs, effectivement...
