Par contre, je ne pensais pas revenir sur la discussion mais un élément m'avait clairement échappé. Élément que je viens de voir en reprenant le fil de discussion.
Et je ne peux pas ne pas réagir, vraiment. Je n'en suis même pas désolée. La modération verrouillera si elle le souhaite et/ou me remontera les bretelles, mais personne n'ayant rien dit, je trouve qu'il est absolument indispensable de donner la contradiction à ça. C'est d'utilité publique:
Citer:
qu'une pochette d'album plus que trentenaire, avec tout un contexte artistique, d'époque (et sans doute une bonne part de second degré)
Du second degré? Vraiment? Le second degré, c'est bien. Mais il ne faut pas tout mélanger: où est le second degré ici, sur cette pochette?? Le second degré, il est - à l'extrême rigueur - dans l’œil de l'adulte qui regarde la pochette (et dont j'ai du mal à comprendre qu'il puisse trouve ça drôle. Rire au détriment de l'intégrité d'une enfant c'est vrai que c'est tellement marrant et "second degré"... Mais passons). Dans tous les cas, le "second degré" n'est
en aucun cas du côté de la gamine qui, du fait de son très jeune âge, n'a probablement pas pu pleinement
choisir de se retrouver là. Elle n'était probablement pas consciente de tout ce que ce cliché impliquait. Ou si elle l'était, je me permets alors d'émettre l'hypothèse que c'est une gamine qui ne devait pas aller très bien, du fait qu'on lui aura appris
très tôt que son corps ne lui appartenait pas.
Ce n'est pas drôle du tout, ce n'est pas du second degré! Pour la dernière fois, c'est une image à caractère
pédophile et c'est une
agression.
J'ai vraiment l'impression qu'on mélange tout, là. Limite si on dénonce ça, on manque d'humour? J'avoue que je ne comprends pas. En fait, je suis même sincèrement heurtée de lire ça. Je trouve qu'il faut impérativement répondre à ce genre d'arguments qui contribuent à pérenniser l'idée selon laquelle le
consentement ne serait qu'accessoire.