Encore un exemple:
Avant-propos à John Keel La Prophétie des ombres
http://dl.free.fr/odaoTXVd7Et toujours cette position de renvoyer dos à dos sceptiques et croyants, science et croyance...
Noyés dans un blabla que lecteur lambda n'analysera pas, pourtant on peut faire bien plus court pour dire la même chose.
Et je rajoutes:
http://cortecs.org/mediatex/sociologie- ... -lagrange/Citer:
Sociologie des parasciences : la preuve par l’absurde ?
À propos de Pierre LAGRANGE (2009) – Une ethnographie de l’ufologie : la question du partage entre science et croyance. Thèse de doctorat en sociologie, École des hautes études en sciences sociales.
Dans sa thèse de doctorat consacrée à Une ethnographie de l’ufologie (Lagrange, 2009), Pierre Lagrange ambitionne de réaliser une vraie sociologie des parasciences. Ce que sociologues, anthropologues et historiens auraient jusqu’ici quasiment tous échoués à faire, en raison selon l’auteur de leur incapacité à se séparer de l’idéologie du Grand Partage, c’est-à-dire de « l’idée qu’il existerait une différence intellectuelle entre les façons scientifique et magique de penser » (p. 10), et de leur besoin de la réalité définie par la science, puisqu’ils postuleraient, à tort, « que la science parvient parfois à saisir ce qu’est la réalité, tout simplement, alors que les autres processus, religion, croyance, parasciences, etc., croient juste saisir la réalité mais en fait construisent quelque chose qui n’est pas la réalité » (p. 35).
Lagrange se propose concrètement de mener une étude symétrique, d’une part, des sceptiques critiquant l’hypothèse extraterrestre et, d’autre part, des ufologues qui pensent que les ovnis témoignent de visites extraterrestres (ou du moins ne sont pas réductibles à des phénomènes connus). Nonobstant les idées reçues, le comportement des premiers n’aurait rien de scientifique, car ils ne construiraient point de réseaux pour produire des faits, ne chercheraient pas à s’allier avec des sociologues professionnels et ne feraient qu’envenimer la controverse sur l’existence des ovnis, alors que les seconds auraient mis en place des réseaux visant à produire des faits indiscernables du type de fait que produisent les scientifiques « normaux ». Les ufologues se comporteraient en scientifiques nomades (un concept original de l’auteur), contrairement aux sceptiques qui en définitive seraient les seuls authentiques parascientifiques (p. 378).
À l’inverse d’autres sociologues ayant étudié le soucoupisme, c’est-à-dire l’adhésion à l’explication extraterrestre du phénomène ovni (Renard, 1988 ; François et Kreis, 2010), l’auteur prétend que son analyse de l’ufologie invaliderait cet argument du Grand Partage et toutes les explications en termes de croyances. Pour lui, « le discours opposant science et parascience, savoir et croyance, ne tient pas devant les faits » (p. 11). Son travail présente malheureusement nombre de biais et faiblesses argumentatives, caractéristiques d’une certaine dérive de la mouvance postmoderne (Sokal et Bricmont, 1997 ; Raynaud, 2003 ; Boudon, 2008).
Et dix de der ?