Quand j'étais à la fac, on m'a déjà demandé si je faisais partie d'une secte (et je ne sais même plus ce que j'avais dit pour qu'on me dise ça, mais ça ne devait pas être trop boulversifiant non plus).
Quand t'es dans le rayon ésotérisme d'un grande librairie et que t'entends un "oh non pas l'ésotérisme", et qu'on te regarde pire que si tu ouvrais des magasines classés X, je pense que ça signifie quelque chose d'assez clair, oui.
Il suffit de lire certains commentaires sous certains articles (et dont certains sont suffisamment construits pour qu'ils émanent de gens plus ou moins militants) pour comprendre que oui, politiquement, le fait de croire pose un problème à certaines personnes.

Dans la vraie vie, je n'évoque ce genre de questions qu'avec mes amies, des personnes proches dont je sais qu'elles sont sur la même longueur d'ondes, en général, je n'en parle que si je suis sûre que ça ne sera pas mal perçu, et je me contente de rien dire quand j'étends des "opium du peuple" et compagnie...
Et c'est frustrant et blessant, à la longue.
Et je suppose que ça ne vient pas de nulle part, cette impression. Que c'est bien dans l'air ambiant.

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Même si on ne nous laisse qu'une ruelle exiguë à arpenter, au-dessus d'elle il y aura toujours le ciel tout entier.
Etty Hillesum, Une vie bouleversée

Voyons, tu connais pourtant LA règle qu'il faut appliquer sur Internet : ne pas lire les commentaires postés sous les articles.


C'est pareil pour moi vis à vis des questions d'effondrement, d'écologie, de rapport au travail, de redistribution de la richesse...

C'est pour cette raison que je ne pense pas que le problème se situe tant que au cela au niveau de la foi, qui ne serait pas "politiquement correcte".
Si tu faisais un sondage autour de toi, tu constaterais je pense que beaucoup de gens ont des croyances liés à la vie après la mort (que ce soit en un paradis, en une réincarnation ou je ne sais quoi) ou croient effectivement en Dieu (là encore, quelle que soit le sens qu'on accorde au terme "Dieu"). Il y a bien une catégorie de personnes que je qualifierais de "gros cerveaux", qui expriment ouvertement des opinions anti-religieuses et se sentent tenus de convaincre les croyants autour d'eux qu'ils sont idiots, mais ils me semble qu'ils sont assez peu nombreux dans la vraie vie.

Bref, pour moi, le souci se trouve plutôt dans la façon dont la société perçoit et accueille les opinions contraires à une certaine forme d'ordre établi.

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Close the world, open the next

Mouais peut-être. Si tu le dis.
Moi j'ai aussi l'impression qu'il y a une palanquée de "petits cerveaux" qui ressortent les mêmes arguments éculés et vaguement recrachés des "gros cerveaux" juste pour faire les malins et se donner l'impression qu'ils sont plus forts que toi, pauvre niais de croyant...

Ou comme la plupart des mes opinions sont plus ou moins (plutôt plus, que moins ) "contraires à une certaine forme d'ordre établi", ça doit jouer. Bref, je sais pas.

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Etty Hillesum, Une vie bouleversée

Je viens d'écouter une interview de Christine Fawer Caputo, titulaire d'un doctorat en sciences de l'éducation, et qui s'intéresse aux questions de la fin de vie et du deuil chez les jeunes, et plus précisément aux enfants qui disent voir ou entendre des défunts.

Je dois dire que je suis assez emballée.

D'abord, je trouve très courageux de la part de cette femme de se pencher sur ces sujets. Je suis un certain nombre de chercheuses et chercheurs en SHS sur les réseaux et quand je vois leurs réactions chaque fois qu'il est question de phénomènes étranges/non expliqués, je suis affligée. Je suis heureuse de voir que quelques rares chercheuses/eurs ont dépassé le stade de la suspicion et de la moquerie pour se pencher sérieusement et en respect sur ces questions. Ca ne doit pas être facile tous les jours, et je pense n'être pas trop mal placée pour avoir une idée assez juste de la stigmatisation que cela ne manque certainement pas d'engendrer dans le milieu acédémique...

J'ai par ailleurs trouvé le ton et le positionnement de l'interviewée très justes, raison pour laquelle il me semble intéressant de vous partager la vidéo en question :


https://www.youtube.com/watch?v=5Hchoz7qCno

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Titulaire d'un doctorat en fantomologie à Paranormal Sup

Je vous partage cette interview de Sonia Barkallah :


https://www.youtube.com/watch?v=jD6Y4cIsWfg&t=1633s

Elle est l'autrice d'un documentaire sur les NDE qui a fait date (Faux départ) et vient de récidiver en 2024 avec un nouveau documentaire intitulé Témoins.

J'ai trouvé l'interview intéressante et je trouve la posture de Sonia Barkallah vraiment juste. Elle dit clairement avoir des convictions mais sa démarche reste rigoureuse : elle n'hésite pas à confronter les éléments recueillis au cours de son enquête aux discours sceptiques et elle est très ouverte à la contradiction. Elle explique même que grâce aux sceptiques rencontrés, elle a fait un meilleur film puisque ça l'a obligée à aller plus loin dans ses réflexions et investigations. Elle a clairement un discours pro-sciences.

J'ai par ailleurs appris deux choses que je trouve particulièrement stimulantes :

1 - Sonia Barkallah a l'air de dire que les chercheuses et chercheurs se penchant sur le sujet sont de plus en plus nombreux et que l'on semble se rapprocher du protocole "idéal" (s'il existe) pour tester les NDE ;

2 - Elle indique que certain-e-s scientifiques qu'elle cotoyait déjà il y a une dizaine d'années et qui étaient catégoriques sur la nature hallucinatoire de ces phénomènes sont aujourd'hui beaucoup plus humbles et prudents dans leur discours.

Si tout cela est exact, je trouve cela particulièrement réjouissant.

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Titulaire d'un doctorat en fantomologie à Paranormal Sup

Tiens, j'apprends que Steven Laureys (vous savez le neurologue belge qui travaille entre autres sur les NDE au Coma Science Group (laboratoire de l'université de Liège) vient de sortir un livre sur les EMI :

https://www.odilejacob.fr/catalogue/sci ... 148001.php

Puisque possibilité nous est donnée de les découvrir, j'ai parcouru les premières pages et si je n'y ai rien appris que je ne sache déjà, la posture que Laureys décide d'y adopter me convient tout à fait.

Je ne pense pas que j'achèterai le livre car je crains qu'il n'apporte pas vraiment de nouveauté mais je me dis que ça peut sans doute être un bon bouquin pour sensibiliser celles et ceux qui ne connaissent pas (ou mal) ce phénomène.

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Titulaire d'un doctorat en fantomologie à Paranormal Sup

Tiens Métro, vu que tu parles des EMIs, (j'aimerais te poser la question là) : As-tu lu, ou vu des témoignages de personnes qui revenaient des enfers, par exemple ?

Et qu'en penses-tu ? Pour ma part, j'en ai vu une (parmis tant d'autres) sur Youtube.

-> (Un jeune garçon majeur)
Et ce qu'il a vécu, son histoire, m'a fait froid dans le dos.

Merci

Edit : j'ai retrouvé la vidéo, et j'ai ma propre explication, si tu la veux (vu que je suis parti dans
à sa direction (la drogue) durant mon passé.

Vidéo YouTube : témoignage

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“Deux possibilités existent : soit nous sommes seuls dans l'univers, soit nous ne le sommes pas. Les deux hypothèses sont tout aussi effrayantes.”

J'ai lu et vu très peu de récits d'EMI négatives. D'abord parce que les témoignages sont rarissimes et aussi parce que les quelques éléments dont on dispose sur le sujet ne sont pas très clairs et se contredisent parfois (en tout cas de mon point de vue et sur la base de ce que j'en sais, c'est à dire presque rien).

Et si je dois être honnête, il faut bien que j'admette que je ne cours pas du tout après les témoignages négatifs et que c'est mon gros biais sur ce sujet.

Les récits positifs sont tellement réconfortants et puissants qu'imaginer que des personnes vivent l'exact contraire me semble angoissant au-delà de tout.

J'essaie de m'accrocher à l'idée, entendue parfois, que même les expériences négatives finissent par aboutir à des choses positives pour celles et ceux qui les traversent mais en vrai, ce que j'ai lu dernièrement sur la question n'allait pas forcément dans ce sens.

Concernant la vidéo que tu postes, il me semble bien que mon algo me l'a proposée il n'y a pas longtemps et que je l'avais regardée mais ce n'est plus très frais dans mon esprit donc il faut que je la re-regarde.

Quant à ta propre explication, dis toujours puisque le sujet a l'air de te parler.

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Titulaire d'un doctorat en fantomologie à Paranormal Sup

Les NDE négatives ne sont pas très "glamours" par rapport à celles qui rapportent des passages hyper positifs, d'amour absolu, de belles lumières et de rencontres angéliques...

Cela dit, il y a pas mal de NDE dites "négatives" qui se "terminent" de manière beaucoup plus positive, il faut le souligner.

Pour ma part, je pense que dans la mesure où les EMI s'apparentent à un début de changement d'état d'être, lorsqu'elles sont négatives, elles reflètent, d'une certaine façon, l'état intérieur de la personne qui réalise l'expérience.
Mais attention, ce n'est pas un jugement de valeur sur les personnes, ça ne veut pas dire qu'elles sont "méchantes" ou quoi... mais dans quasi tous les cas (en tout cas, pour ce que j'en ai lu), les expérienceurs de NDE négatives étaient, à ce moment là, eux-mêmes dans un état négatifs : dépression, colère, aigreur, haine ou effectivement toxicomanie etc... Et ceci, sans compter le refus de l'expérience elle-même, parce que l'expérienceur ne croyait pas, refuse le passage etc...

ça ressort, notamment, des récits d'Howard Storm (Voir Paris et mourir, un peu "américain" dans la forme, mais il y a des choses intéressantes dedans, mais aussi le témoignage du docteur Eben Alexander).
A mon sens, il y a probablement des choses à creuser dans cette direction. Au moins pour une grande partie.

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Etty Hillesum, Une vie bouleversée

Justement, j'ai l'impression que c'est loin d'être aussi clair ?

Stevens Laureys relate d'ailleurs dans les toutes premières pages de son livre la NDE de sa propre mère, qui semble avoir été exclusivement négative.
Malheureusement, il ne détaille pas du tout. Dommage, ça aurait été franchement intéressant...

Quant au fait que les NDE négatives auraient lieu quand leur déclencheur survient alors qu'on est dans un état d'esprit négatif, j'avoue que c'est pour moi une hypothèse angoissante (qui n'est jamais irrité, en colère, mal dans sa peau, etc. ? Personne, donc ça fait un peu peur de se dire qu'il suffit de ça pour faire une expérience proprement traumatisante). Par ailleurs, puisque nous sommes toutes et tous parfois en colère, mal dans notre peau, etc., alors je me dis que les NDE négatives devraient finalement être bien plus courantes que les positives, ce qui ne semble pas être le cas en l'état actuel des connaissances.

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Titulaire d'un doctorat en fantomologie à Paranormal Sup