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MessagePublié: 24 Septembre 2010, 13:23 
Lueur dans la nuit
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Facebook, pierre tombale virtuelle

Comment la mort d'un proche se vit sur le réseau social et comment l'activité en ligne peut participer au processus de deuil

Il y a un an, Mathieu* est mort. Il a été victime d’un accident de la route. Comme des milliers de jeunes de 18 ans, il possédait un compte Facebook. Avec 221 amis. Sa page n’a pourtant jamais été aussi animée que depuis son décès. Sur son mur, on peut lire des dizaines de messages:


La page du jeune défunt n’est pas unique. Difficile de mesurer combien, parmi les 500 millions de profils, sont «occupés» par des morts, ou combien il existe de groupes Facebook créés par les proches en hommage au défunt. Une simple recherche des termes «à la mémoire de» renvoie à des centaines de résultats, parmi lesquels des inconnus côtoient les personnalités les plus célèbres (comme Claude Chabrol ou Michael Jackson).

Le plus frappant est la banalité apparente des profils. Pour Mathieu, c’est comme si rien n’avait changé: ses amis s’adressent à directement à lui, smileys et <3 compris. Mais pourquoi écrire à un mort? Être confronté chaque jour au souvenir d’un proche sur Facebook empêche-t-il de faire son travail de deuil?

Un travail de deuil tantôt freiné, tantôt favorisé par Facebook
Le docteur Christophe Fauré, psychiatre spécialisé dans l’accompagnement des personnes en fin de vie et de leurs proches et auteur de plusieurs livres relatifs au travail de deuil, détaille sur son site les étapes de ce processus. Après le choc lié à la disparition, qui laisse la personne dans un état de sidération, vient la phase de fuite de la douleur, suivie immédiatement par un besoin de recréer un lien avec la personne perdue. Cela se manifeste par exemple par la nécessité de toucher les vêtements du défunt, de vouloir sentir son odeur, de regarder ses photos... C’est cette phase, correspondant au besoin de recréer un lien avec la personne perdue, que l’on retrouve sur Facebook. On peut ainsi lire sur le profil de Mathieu:

De quoi s’inquiéter pour les amis du jeune homme? «Après un an, c’est complètement normal. Si ça continue, cinq-six ans après le décès, c’est qu’il y a un souci.» Difficile d’avoir le recul nécessaire sur la question, la généralisation des réseaux sociaux est récente, Facebook n’est ouvert au grand public que depuis quatre ans. Le docteur Fauré imagine «une petite dérive d’internet» si cela «bloque» le processus de deuil: l’aspect virtuel du réseau social peut «presque entretenir un déni de la réalité du décès».

Une analyse partagée par la psychanalyste Virginie Sternbach: «Si on ne va pas au bout de ces étapes, le deuil ne va pas se faire. Cela peut entraîner des états dépressifs ou des maladies psychosomatiques.»

Sternbach et Fauré se gardent toutefois de faire une généralité de ces quelques cas particuliers et insistent sur le fait que chaque individu vit différemment ces périodes cruciales. Si pour certains cette présence en ligne peut freiner l’acceptation de la disparition, pour d’autres, interagir ainsi avec le défunt permet d’accepter sa mort «à son rythme». Pour l’analyste: «Si les amis continuent à écrire des messages au défunt comme s’il était encore vivant, cela freine le processus. En revanche, si cela leur permet de penser à leur ami sans oublier son état, pourquoi pas.»

Du mur virtuel à la pierre tombale
Certains amis de Mathieu veulent aussi exprimer leur soutien à la famille, à la manière d’un registre de condoléances. Appréhender les messages sous cet angle permet de comprendre pourquoi, à la différence des conversations classiques entre adolescents sur Facebook, ils ne sont qu’à de très rares exceptions commentés.

Pour Christian Fauré, cet aspect-là est grandement positif, notamment pour les parents lorsqu’il s’agit d’un décès d’un jeune:

«Cela peut vraiment les rassurer sur le fait que l’on oublie pas leur enfant. [...] En fait, l’effet est exactement le même que lorsque les parents se rendent au cimetière et découvrent sur la tombe des fleurs ou des mots d’amis: cela fait du bien de ne pas se sentir seul à porter la mémoire d’un enfant disparu.»

Comme sur les profils, les proches se servent du groupe comme d’une pierre tombale, exprimant leur soutien à la famille ou laissant des messages directement adressés au disparu. Signe que le sujet concerne aussi bien les adultes que les jeunes, une mère a par exemple créé un groupe pour sa fille, morte d’un cancer avant ses 30 ans. On peut y lire ceci:



Ce type de message a un caractère thérapeutique, explique Sternbach. Il lui semble normal de chercher à mettre des mots sur sa situation et chercher à la partager par ce biais.

Reste à savoir comment se comporter à long terme avec un «fantôme numérique». Aucun des proches de Mathieu n’envisage de l’enlever de sa liste d’amis. L’un d’entre eux considère comme un devoir de surveiller sa page («Si un débile essayait de salir son image sur son mur, j’aimerais être rapidement au courant pour pouvoir réagir»), quand un autre avoue que «même si au fond de [lui il sait] que Mathieu serait encore dans [ses] pensées, [ce lien] représente quand même quelque chose».

Le temps, allié du deuil en ligne
Christian Fauré estime que la famille devrait supprimer le profil du défunt après quatre ou cinq années. Ce que permet désormais Facebook. Meredith Chin, une porte-parole de l’entreprise, assurait en juillet dernier au New York Times que le réseau social prenait le problème des comptes de décédés très au sérieux:

«C’est un sujet très sensible. Et, bien sûr, voir apparaître sur le site des amis décédés peut être douloureux. [Au vu du nombre d’utilisateurs] et du nombre de personnes disparaissant chaque jour, nous ne pourrons jamais traiter cela parfaitement.»

Facebook propose depuis octobre 2009 un moyen de signaler la mort d’un membre à l’équipe de modération du site. Un formulaire est disponible et, moyennant une preuve de décès, il est possible de fermer le profil ou de le placer en mode «mémoire». Dans ce cas, le mur reste actif mais il est impossible de trouver le profil en effectuant une recherche, à moins d’être déjà «ami» avec le défunt. Les informations «de nature sensible», comme les statuts et les moyens de contacter la personne, sont également supprimées.

Pour Virginie Sternbach, ce «mode mémoire» a au moins le mérite de clarifier la situation:

«En tant que psychanalyste, je pense qu’il ne faut pas d’ambiguïté. Si on va sur la page de quelqu’un de décédé, il me semble primordial que celle-ci soit désignée comme telle.»

Aucun des proches de Mathieu n’était au courant de l’existence de cette fonctionnalité. Mais aucun ne compte davantage demander la suppression du compte du jeune homme, ni son passage en mode «mémoire». L’ancienne petite amie de Mathieu, Julie, indique:

«Je ne pense pas que supprimer son profil soit une bonne chose, car beaucoup de ses amis écrivent encore aujourd’hui sur son mur. Je crois que s’ils le font, c’est qu’ils en sentent le besoin. Donc pour eux, ça me semble bien de le laisser. [...] Si ça leur fait du bien, je comprends tout à fait.»

Julie, elle, n’écrit pas sur le mur de Mathieu. Elle dit «ne pas avoir besoin de Facebook pour lui parler», «avoir un accès direct à lui pour lui dire ce [qu’elle a] sur le coeur». Pour autant, elle n’a pas modifié la «situation amoureuse» de son ancien petit ami décédé: il est toujours signalé comme étant «en couple avec Julie». La jeune femme n’imagine pas rester «toute [sa] vie “en couple” avec Mathieu» mais avoue avoir «du mal à rompre ce lien. Je ne me sens pas capable de cliquer sur “supprimer la relation”». Un premier pas a pourtant été franchi, puisque sur son propre profil, Julie a décidé de masquer l’état de sa relation.

Vincent Matalon


http://www.slate.fr/story/27669/deuil-facebook

Je trouve assez fascinant de voir comme le virtuel prend de plus en plus de place dans nos existences, et surtout, comment des sites comme Face Book, on le net en général en vient à changer nos codes sociaux, et nos "habitudes", jusque dans le deuil...

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Même si on ne nous laisse qu'une ruelle exiguë à arpenter, au-dessus d'elle il y aura toujours le ciel tout entier.
Etty Hillesum, Une vie bouleversée


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MessagePublié: 24 Septembre 2010, 14:18 
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Inscription: 15 Septembre 2010, 13:38
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Le problème de ce monde virtuel, c'est qu'il prend beaucoup trop de place au monde réel et à la sociabilité.
221 amis sur Facebook, qu'est ce que ça veut dire?
Qui dans sa vraie vie en chaire et en os est capable de gérer 221 amis?

Imaginez vous perdre un proche et voir défiler 221 personnes, pas quotidiennement mais ne serait ce que mensuellement sur sa tombe, ça ne vous paraîtrait pas louche, ou malsain?

Les parents réagissent pour le moment bien, mais pour combien de temps?
Eux aussi ont un deuil à faire et certainement le plus délicat parmi les 221 (si tenté que ce ne soit pas juste des connaissances complètement abstraites)

_________________
Ce n'est pas aux vieux singes qu'on apprend à construire des limaces.


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MessagePublié: 24 Septembre 2010, 14:26 
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Inscription: 09 Mars 2010, 17:34
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Facebook serait une invention de la C.I.A.

Uniquement des rumeurs, évidemment pas de preuves concrètes, c'est toujours le cas.

Mais le grand frère est astucieux, l'antiterrorisme à ouvert toutes les portes aux excès dans le Monde entier.


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MessagePublié: 24 Septembre 2010, 14:49 
Chercheuse de ptite bête
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C'est pas nouveau cette histoire, j'avais déjà entendu parler que le décès de la personne posait des problèmes car on pense rarement à effacer ses comptes internet quand on va mourir ou à le demander à ses héritiers.
Peut être une nouvelle donne à exploiter pour les notaires?

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Comme ce serait drôle de ressortir parmi ces gens qui marchent la tête en bas ! Les Antipodistes, je crois...

Lewis Carroll in "Alice in Wonderland"


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MessagePublié: 26 Septembre 2010, 23:01 
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tapioka a écrit:
Le problème de ce monde virtuel, c'est qu'il prend beaucoup trop de place au monde réel et à la sociabilité.
221 amis sur Facebook, qu'est ce que ça veut dire?
Qui dans sa vraie vie en chaire et en os est capable de gérer 221 amis?

Imaginez vous perdre un proche et voir défiler 221 personnes, pas quotidiennement mais ne serait ce que mensuellement sur sa tombe, ça ne vous paraîtrait pas louche, ou malsain?

Les parents réagissent pour le moment bien, mais pour combien de temps?
Eux aussi ont un deuil à faire et certainement le plus délicat parmi les 221 (si tenté que ce ne soit pas juste des connaissances complètement abstraites)



C'est ce que je dénonce vis-à-vis de Facebook. Personne dans la vie réelle n'a 200, 300 voire 700 "amis", c'est impossible!
Cependant certains font de la surenchère pour "prouver leur popularité". Pour ma part, je ne demande l'amitié de quelqu'un sur FB uniquement si je la connais.


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MessagePublié: 27 Septembre 2010, 00:33 
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skinner67 a écrit:

C'est ce que je dénonce vis-à-vis de Facebook. Personne dans la vie réelle n'a 200, 300 voire 700 "amis", c'est impossible!


Il ne faut pas voir le mot ami dans le sens littéral du terme, mais plus comme connaissances, personnes partageant des intérêts convergents (qui ne sont pas forcément les mêmes avec les différents amis). Moi j'ai un peu plus d'une centaines d'amis, et je les connais tous (dans la "vraie vie" évidemment peu sont dans mon cercle de proches, mais quand même je les cotoie ou les ai côtoyé de temps en temps, voir pour environ 20% une fois par semaine minimum).
On a peut-être pas 700 amis, par contre on a largement plus de connaissances proche ou lointaine, je pense que l'on doit pouvoir "situer" (savoir plus ou moins qui est cette personnes) deux ou trois mille personnes, voir plus si on a une profession en relation avec le public.

Je ne parle évidement pas de gamins qui partent à la chasse aux amis en demandant à tout et n'importe qui de devenir leurs amis, il m'ait arrivé de refuser des demande car soit je ne voyais pas qui c'était ou que je ne voulais pas de cette personne comme "ami".

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Ph'nglui mglw'nafh Cthulhu R'lyeh wgah'nagl fhtagn
Cthulhu fhtagn


https://www.facebook.com/DJ.Bu.all.stylles


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MessagePublié: 27 Septembre 2010, 14:33 
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C'est étrange ce sujet, puisque je connais (très peu en fait) quelqu'un relié à la famille de ma belle-soeur. Son neveu est décédé dans un accident de la route cet été, il devait avoir autour de 24 ans.

Sur sa page facebook, depuis la date de sa mort, il y a essentiellement que 2 personnes qui continuent d'écrire à tous les jours, et même, plusieurs fois par jours. Sa mère et la petite amie. Des messages tels :


"La nuit dernière je t'ai vu dans mon rêve et tu me disais que tout allait bien et tu m'a prises dans tes bras, et ça m'a fait du bien..." etc.

"Aujourd'hui, je pensais à toi et j'avais de la peine et j'ai senti aussitôt ta présence, ça m'a aidée, je t'en remercie beaucoup..."

Bref, je me demandais si tout cela était très sains, et d'après l'article, ça l'est si ça ne dure pas trop longtemps.

Personnellement, je pense qu'il serait bon de désactiver un compte facebook après un certain après le décès d'une personne. Je sais pas, mais c'est comme entretenir un culte vis-à-vis de la personne décédée. Continuer à écrire sur sa page, comme s'il était encore vivant... Je suis un peu mal à l'aise avec ça.

Oh, je me fais pas d'idée non plus, je sais que dans le cas que j'ai raconté, sa mère et surtout, la petite amie, vont finir par ne plus écrire sur cette page facebook et vont passer à autre chose. Sinon, c'est comme étirer le deuil.

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MessagePublié: 29 Septembre 2010, 12:42 
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Je rejoins ton avis, même si au fond on peut se demander si désactiver le compte au bout d'un certain temps ne ferait pas alors que déplacer le problème chez certaines personnes. Ceux qui ne parviennent pas à passer le cas du deuil finiront par trouver d'autres moyens de communication avec la personne décédée, Facebook ou pas :?

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MessagePublié: 01 Octobre 2010, 22:31 
Banni
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http://www.rtlinfo.be/info/monde/europe ... e-l-argent
...

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Siret : 123456789
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MessagePublié: 22 Novembre 2010, 11:37 
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Messages: 1892
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Visiblement Facebook n'en aurait plus pour très longtemps à vivre :

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Un spécialiste du Web a annoncé que le réseau social n'aurait plus que 5 ans devant lui avant de tomber dans l'oubli.

Dans 5 ans, Facebook ne sera plus qu'un vieux souvenir. C'est en tout cas ce que prédit avec certitude Jeffrey Cole, directeur du Digital Future Center de l'université de Caroline du Sud. C'est lors d'une conférence en Australie qu'il a fait cette annonce à laquelle les internautes accordent beaucoup de crédit puisque les dernières prédictions de l'homme s'étaient révélées exactes.

En effet, c'est lui qui avait annoncé en premier la descente aux enfers de Myspace ou encore Bebo. En 2006, il avait prédit que le premier cité serait mis au placard 4 ans plus tard. Aujourd'hui, les dirigeants du site ont avoué que ce dernier connaissait une baisse flagrante de son nombre d'utilisateurs.

Plus alarmant, il prévoit le même sort à la presse papier, en évoquant la "mort" des quotidiens américains d'ici 5 ans. En contrepartie, l'iPad aurait un bel avenir devant lui. Jeffrey Cole a ainsi expliqué que la tablette d'Apple était peut-être "la meilleure chose qu'il soit arrivé aux journaux en 100 ans".


Source : http://fr.news.yahoo.com/55/20101122/to ... baed7.html

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