aigledusud a écrit:
Nous serons proche d'y arriver quand nous aurons identifié la manière dont fonctionne notre cerveau. Maintenant il est fort à parier qu'il y a une histoire d'éléctricité là dedans.
"D'électricité", non, pas au sens strict. Même si à des fins de vulgarisation le message nerveux est souvent comparé à un courant électrique parcourant un fil conducteur, ce n'est pas le cas dans la réalité : un potentiel d'action est une onde de dépolarisation traversant la membrane des neurones (c'est-à-dire que le charges électriques portées par la membrane, négatives au départ, deviennent très rapidement positives avant de redevenir négatives).
Mais savoir que le fonctionnement du cerveau repose sur l'activité des neurones, qui elle-même liée à un phénomène biochimique, cela ne nous aide pas vraiment à comprendre de quelle façon le cerveau stocke et traite les données.
Pour faire une comparaison, c'est un peu comme de dire que le fonctionnement d'un ordinateur se base de l'électricité : certes... mais ça n'explique pas comment il fonctionne concrètement.
DRAGON a écrit:
Chers membres ci-dessus, êtes-vous certains de pouvoir anticiper les connaissances humaines dans 40 ou 50 ans, dans le futur ?
C'est toujours périlleux je te l'accorde... mais en se penchant sur le problème, on constate qu'il y a une montagne d'obstacles à surmonter (aussi bien liés à notre manque de technologie qu'à nos connaissances encore incomplètes) : ce n'est donc manifestement pas pour tout de suite.
Mais ta remarque est valable dans les deux sens : dire que l'on serait capable de sauvegarder nos souvenirs en se basant sur le seul argument que "on n'arrête pas le progrès", c'est un peu léger...
