Je suis d'accord avec Psychopompos... Lovecraft était avant tout quelqu'un de très - très - névrosé.
Et le racisme dont il a pu faire preuve (et duquel il se serait repenti sur la fin de sa vie) était aussi lié à son époque, je pense... en 1910, prôner par exemple la supériorité blanche était plutôt banal, voire faisait partie des lieux communs, surtout dans la petite bourgeoisie américaine.

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Même si on ne nous laisse qu'une ruelle exiguë à arpenter, au-dessus d'elle il y aura toujours le ciel tout entier.
Etty Hillesum, Une vie bouleversée

Oui, certes. Mais il n'empêche que ce racisme atteignait des stades obsessionnels même pour son époque.

D'ailleurs, une histoire comme Le Cauchemar d'Innsmouth est complètement influencée par les sentiments racistes qu'il nourrissait, y compris à l'égard de lui-même.

Ah oui au fait : noyeux joël !

Enorme...



Je pense que tu as résumé pas mal de choses en 2 phrases : Lovecraft, du moins comme je le "comprends", était une personne névrosée, nihiliste même à certains égards, qui vivait dans la détestation d'elle-même et du monde qui l'entourait (et c'est cette névrose où affleure la folie, d'ailleurs, qui rend son œuvre intéressante)... donc, le racisme latent de son époque prenait chez lui des proportions "névrotiques", obsessionnelles (presque au sens psychiatrique du terme).

Je ne pense pas que l'on puisse comparer le "racisme" qui transparaît dans les œuvres de Lovecraft et dont il a pu faire preuve (surtout que comme je le disais, il s'en serait repenti à la fin de sa vie), avec un racisme politique, rationalisé et réfléchi... (enfin, cela dit, jusqu'à quel point des fasciste et autres néo-nazis ne sont pas dans une attitude névrotique aussi... je ne sais pas... )

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Même si on ne nous laisse qu'une ruelle exiguë à arpenter, au-dessus d'elle il y aura toujours le ciel tout entier.
Etty Hillesum, Une vie bouleversée

En anglais (je ne sais pas ce qu'il en est de la version française), dans Les rats dans les murs, un chat est nommé "Niggerman", un nom qui réapparait quasiment toutes les pages à partir d'un certain point. Lovecraft avait un chat nommé de la même façon, et il l'aimait bien d'ailleurs, mais cela donne une certaine idée de ses attitudes...

Je suis d'accord avec toi, selon moi, c'est un racisme et un antisémitisme et plus généralement une intolérance irrationels, irréfléchis, qui ont été en quelque sorte le moyen le plus facile et le plus direct pour Lovecraft d'extérioriser son dégoût et son refus du monde dans son ensemble... C'est pour ça que je pense que le racisme de Lovecraft, s'il est gênant lors des premières lectures, n'est pas dangereux. C'est une partie intégrante de l'univers qu'il s'est fabriqué.

Edit : Il me semble que c'est "Négrillon" dans la version française...

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Ungl unl . . . rrlh . . . chchch . . .
[H.P. Lovecraft, The Rats in the Wall, 1923]

J'ai tendance a trouver que les défaut de Lovecraft sont exagérer. Certe il était plein de phobies, il était conservateur et donc raciste, en décalage avec sont époque.

Sa l'a pas empêcher d'avoir des amis, de voyager (en bus), d'aimer et d'épouser une femme d'origine juive. Pour se que je sais, ses opinions était changeantes. Personnellement je pense qu'un manque de chance et d’ambition personnelle on beaucoup jouer dans cette réputation.
On représente Lovecraft comme l'archétype de l'artiste névrosée et misanthrope. En grande partie a cause de sont œuvre et peux être de sa mort prématuré. Les lecture de ses biographie m’ont plutôt fait penser a quelqu'un qui commencer a sortir des névrose avant d’être faucher par le cancer.

Je trouve que Robert E. Howard, père de Conan, correspond beaucoup plus a l'image du mec névrosé et nihiliste que ne l'était Lovecraft. Mais sont œuvre est plus épique...

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L'humain me fascine, il est à la fois le pire des démons et le meilleur des anges.

Un masque Cthulhu fait-main, pour les soirées déguisées et autre bal masqué, si ça vous intéresse

C'est beau et classe.

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Da funky emperor !

Ah oui, joli !