
Il me semble que le récit incroyable de l'amiral Byrd lors de son survol du Pôle Sud en 1929 soit bien la genèse de l'Opération Highjump.
Parmi les différents auteurs qui relatent ce récit, sans avoir malheuresement fait de quelconques recherches, Charles Berlitz dans son ouvrage "
Without a Trace" sorti en 1977 est le seul à avoir relaté sa rencontre avec un " témoin" de cet événement.
Ayant lu "
Sans Trace" et plutôt que de de lancer des menaces de mort au pote qui ne ma l'a pas rendu, je me suis permis d'emprunter à un site internet un peu farfelu et déjà cité plus haut, l'extrait du livre de Berlitz ci dessous.
Peut être un peu long à lire, mais il me semble que la source est sérieuse et que cela vaut le coup d'être discuté.
Début citation:
"Une curieuse légende s'est instaurée à la suite du survol du pôle sud par l'amiral Richard E. Byrd en 1929. Elle a trait à un rapport radio qu'aurait lancé l'amiral Richard E. Byrd depuis son avion - rapport tellement incroyable qu'on préféra le taire officiellement - sur l'observation à laquelle il se serait livré dans les parages du pôle. Au cours de son vol, qui simultanément faisait l'objet d'un reportage radio, il émergea soudain d'un banc de brume et se retrouva en train de survoler une terre sans glace où il fut à même de distinguer de la végétation, des lacs, des animaux ressemblant à des mammouths ou à d'énormes buffles ainsi que des humains qui semblaient les garder. D'après certains chercheurs, spécialisés dans les domaines de la zoologie et de l'exploration. qui s'efforcèrent d'élucider ce rapport, la transmission fut interrompue et les parties de ce reportage qui avaient trait à ce phénomène insolite furent par la suite supprimées. Cependant, la croyance populaire en ce curieux rapport se trouva ultérieurement renforcée par les phrases bizarres de l'amiral Byrd quant à "cette terre au-delà du pôle... centre du grand inconnu... ", et une remarque encore plus étrange, proférée en 1957, ayant trait à ce "continent enchanté dans le ciel, terre d'éternel mystère.
Le fait que bien des gens semblent se rappeler, ou croient se rappeler, l'émission tronquée apporte un mystère au cœur du mystère, non seulement sur la question de savoir ce que l'amiral Byrd a vu ou était censé avoir vu, mais aussi sur ce qu'il est advenu de son rapport initial ainsi que de la brochure écrite par lui, comprenant moins de cent pages. dans laquelle il narrait son aventure et qui disparut des bibliothèques et des collections en dépit du fait que, comme dans le cas de l'émission, nombre de personnes prétendent avoir eu connaissance de cet opuscule.
La recherche de témoins auditeurs concernant cette émission controversée et presque légendaire est évidemment très difficile puisque tant de gens se la rappellent mais que si peu en ont un souvenir précis. A l'occasion de cette enquête, nous avons été particulièrement heureux d'enregistrer le témoignage d'Emily Ingram de Miami, journaliste judiciaire dont la profession a exercé la mémoire, a qui lui permet de se montrer très précise en évoquant les événements passés. Emily Ingram est une femme vive, à la nature enjouée, douée du sens de l'humour, qui poursuit avec brio sa carrière de journaliste. Le souvenir qu'elle garde du reportage de Byrd lors de son survol du Pôle sud remonte à 1929, mais elle ne se rappelle pas moins l'incident de façon fort détaillée :
"Nous habitions Boston à cette époque et mon père avait récemment acheté, un nouveau poste de T.S.F, qui comportait un haut-parleur en plus du casque d'écoute. L'amplificateur était encastré dans le mur et tout l'appareillage nécessitait une grande antenne. Je m'en souviens très bien parce que mon père tomba du toit en l'installant, mais il n'en réunit pas moins à faire fonctionner le poste.
Ma mère s'intéressait particulièrement au reportage de l'amiral Byrd. On avait annoncé qu'il devait suivre le 70e parallèle jusqu'au-dessus du pôle et qu'il émettrait pendant le vol. Une fois le poste branché sur la station (un relais de Boston) le haut-parleur commença à nous distiller l'émission. Il y eut beaucoup de parasites, puis la voix de l'amiral Byrd nous parvint. Au début, ce fut un récit classique, décrivant le survol des champs de neige et de glace. Puis, les parasites revinrent; ils s'intensifièrent et cessèrent subitement. Tout devint plus calme et la voix de Byrd nous parvint très nettement. Tout à coup, il dit :
" Regardez! Vous voyez? 11 y a de l'herbe, là en bas.- une herbe drue... comme elle est verte!... il y a des fleurs partout... elles sont superbes... et regardez ces animaux... on dirait des élans... l'herbe leur arrive au ventre... et regardez!... il y a aussi des gens. Ils paraissent surpris de voir un avion." .
Je me souviens qu'à ce moment, ma mère a lancé une boutade : « Je parie qu'ils ont aussi de longues oreilles! » Puis il y eut beaucoup de bruit et de parasites, et ce fut tout ce qu'on entendit jamais du programme. Impossible de le retrouver sur les ondes où de la musique succédait à la voix de l'amiral Byrd sans qu'on n'ait fait la moindre annonce.
Jamais on ne nous expliqua ce qui s'était passé. Plusieurs de nos voisins avaient aussi écouté l'émission, mais ils n'en savaient pas plus que nous. On avait coupé la parole à l'amiral Byrd au beau milieu de son reportage. Je souhaitais vivement apprendre ce qui était arrivé et j'écrivis à la famille Byrd, en Virginie - vous savez, le sénateur - mais je ne reçus jamais de réponse."
Cette évocation d'une étrange émission, remontant à près de cinquante ans, souligne à quel point ce rapport radiodiffusé parut incroyable (ainsi qu'en atteste la réaction initiale de la mère d'Emily Ingram); il est donc possible que la station de Boston, sur un ordre officiel quelconque, ait préféré interrompre le reportage qui paraissait dénué de sens, en partie peut-être pour sauvegarder la réputation de l'amiral Byrd, et peut-être aussi parce que l'information était si insolite que la censure, ou tout au moins une diffusion différée, semblait s'imposer."
Fin de citation