Parce qu'il est grand temps de donner une nouvelle impulsion à cette discipline, la crypto doit être une branche de la zoologie et pas une annexe de la littérature fantastique. Et ce qualificatif de pseudo-science qu'on lui accole systématiquement (cf. l'article) vient des boulets que sont : bigfoot, Nessie,...

On me dit que Benoît Grison sort un bouquin à la rentrée chez un excellent éditeur. Voilà un acteur du sujet de valeur.

Mouip.

Je pense pour ma part qu'il y a de la place pour toutes les recherches dans cette histoire... Il y a beaucoup d'animaux existant bel et bien qui ont fait de leurs "découvreurs" la risée de leurs pairs (l’ornithorynque, l'okapi...).
D'autre part, la science sans l'impulsion du rêve et l'envie de repousser les limites du "rationnellement correct", ça devient d'une tristesse à se tirer des plombs...

Moi je me dis que le monde est vaste, et l'univers infini... c'est bien dommage de les aborder avec un esprit rétréci et déjà austère...

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Même si on ne nous laisse qu'une ruelle exiguë à arpenter, au-dessus d'elle il y aura toujours le ciel tout entier.
Etty Hillesum, Une vie bouleversée

"Moi je me dis que le monde est vaste, et l'univers infini... c'est bien dommage de les aborder avec un esprit rétréci et déjà austère... "


Je m'intéresse à la crypto depuis l'âge de douze ans et cela fait 47 ans que je suis sur le sujet (et bien d'autres). Nourri, depuis que je sais lire, à la SF et à la littérature fantastique, j'ai passé un partie de mon enfance à traquer avec un filet à papillons les lutins dans les forêts pour prouver à Peyo que les siens ne pouvaient forcément pas être bleus et à ramener des petits animaux en classe à mon instituteur qui déclarait doctement qu'ils ne pouvaient pas être présents dans ce pays. Mon premier choc a été d'apercevoir un crabe d'eau douce bien vivant en plein Sahara juste après avoir trouvé un oursin fossilisé. Mon père étant naturaliste amateur m'a aidé dans cette quête animalière. L'imaginaire, la rêverie j'y consacre une partie de mon temps.
J'ai collaboré à quelques revues traitant du sujet qui nous occupe et bien d'autres, cotôyé, écouté, interwievé pas mal d'acteurs dont certains sont hélas décédés aujourd'hui.
J'ai toujours soif mais avec un petit peu d'expérience. C'est l'Imaginaire et la Nature qui m'ont conduit naturellement à la crypto pas sa littérature ; je n'y avais pas accès. C'est plus tard que j'ai découvert avec délectation Heuvelmans et consorts.
Oui, il reste beaucoup d'espèces à découvrir et pas que des petites. Je suis excessivement curieux de tout, un peu rêveur mais un poil pragmatique aussi.

A la décharge des naturalistes du XVIIIème siècle qui ont rejeté l'existence de l'ornithorynque, il circulait à l'époque beaucoup de cadavres de « chimères » fabriqués (parfois avec un certain talent) par des taxidermistes asiatiques. Un peu à la façon de la sirène des Fiji. A défaut d'avoir des observations fiables de terrain et un nombre conséquent de cadavres attestant de la réalité de la population, il est assez logique que les savants se soient méfiés.

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Close the world, open the next