Metronomia a écrit:
Dans le second cas évoqué, j'ai eu l'impression qu'on parlait de greffer une nouvelle tête à un patient atteint d'un cancer du cerveau. Mais aussi bien, ce n'est pas ça du tout!
D'accord, je comprend ! La formulation de l'article est un peu malheureuse...
En fait, il explique que cette technique pourrait également s'appliquer dans le cas de personnes ayant des cancers généralisés avec des métastases un peu partout dans l'organisme sauf dans la tête (le cerveau). Dans ce cas, on abandonne le corps grignoté jusqu'au trognon par le crabe et ses rejetons, et on déplace la tête saine sur un nouveau corps sain lui aussi.
Metronomia a écrit:
Justement, j'ai du mal à saisir pourquoi on parle de greffe de tête, alors. Car j'ai bien lu ce qu'on dit Anty, Herr Magog et Leann. Mais du coup, dans ce cas, comme le disait Anty, c'est une greffe de corps, et non une greffe de tête.
En même temps, dans ce genre de situation extrême, qui est le donateur et qui est le receveur ? Qu'est-ce qui est greffé, la tête ou le corps ?
Lorsqu'on transfère un unique organe comme un foie, un rein ou un poumon, il est facile de répondre à cette question ; mais quand c'est toute une partie du corps (et pas n'importe laquelle, celle qui est le siège de l'intelligence et de la personnalité), ça devient tout de suite compliqué.
Metronomia a écrit:
C'est marrant: je viens de passer la soirée avec des amis qui me disent la même chose que toi. Du coup, je suis surprise que ça ne fasse pas plus bizarre que ça aux gens.
[...]
Pour autant, ça n'est pas quelque chose de drôle à vivre et je pense même qu'on peut le regretter parfois.
Lorsque je disais "ne pas comprendre où se situe la difficulté", je parlais du concept de l'opération en elle-même.
Après, oui, comme quelqu'un l'a dit ci-dessus, il est évident que ce genre de greffe est très lourde pour la personne qui la subit (tout comme une greffe de visage) et que celle-ci doit être suivie et assistée pour se reconstruire une identité et accepter sa nouvelle apparence.