C'est une image, bien sûr...


https://www.francetvinfo.fr/animaux/especes-menacees/selon-le-biologiste-e-o-wilson-pour-sauver-la-planete-il-faut-la-diviser-en-deux_2500095.html


Pour ma part, je pense que c'est une solution... ou disons, peut-être pas en 2, mais au moins augmenter drastiquement la surface protégée et même sanctuarisée d'espace naturels, d'une part, et d'autre part exploiter le reste avec parcimonie et réflexion, et pas à tort et à travers juste pour faire du fric, mais en gérant les besoins.
Et freiner l'augmentation de la population mondiale... Je ne vois pas comment y couper. Sans être misanthrope (bon, juste un tout petit peu), de toute façon, on a pas "besoin" d'être 10 milliards, non ?


Après, là où je suis plus réticente c'est effectivement sur le passage de la fin : l'idée de me retrouver dans la promiscuité de mes semblables (alors que mon projet de vie si je gagne au loto, c'est clairement la baraque dans un trou paumé avec les premiers voisins à 10 km... ), dans des grands immeubles etc... me donne plutôt des sueurs froides .
Ou alors, il faut revoir les normes de constructions (principalement en terme d'isolation phonique... ).


Enfin voilà quelques matières à réflexion...

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Même si on ne nous laisse qu'une ruelle exiguë à arpenter, au-dessus d'elle il y aura toujours le ciel tout entier.
Etty Hillesum, Une vie bouleversée

Sur le fond, ce n'est pas une mauvaise idée, notamment quand on voit la surface (conséquente !) que représentent les zones extrêmement peu densément peuplées sur Terre :

Mais après, il faut être sûr que cela n'entraînera pas de déplacement de population. Ce que je veux dire, c'est qu'il être souhaitable que chaque État neutralise une partie de son territoire pour le bien de la protection de la biodiversité, mais qu'il ne faut surtout pas que l'on décrète que certains pays deviennent entièrement des réserves biologiques, et qu'il faudrait en évacuer toute la population — ce que semble pourtant impliquer l'animation du début (même si je sais qu'elle est surtout destinée à rendre le propos du monsieur plus "parlant").

Du reste, je suis d'accord avec toi sur le fait que ces villes énormes ne seraient sans doute pas une sinécure, mais il me semble avoir lu quelque part que l'ensemble de la population mondiale pourrait tenir dans une ville de la surface du Texas - ce qui représente bien moins de 50% de la superficie de la planète. Même en comptant les mers, je pense que sur 50% de la surface dont nous disposons actuellement, il y aurait encore moyen de vivre raisonnablement confortablement...

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« C'est une paralysie du sommeil. Ou bien un orbe. » (vieille sagesse zététique).

Je vois déjà un sérieux obstacle....

Mouais, bon, faut voir : créer des sortes de Mega City Four surpeuplées entourées de "Jardins d'Eden" hypothétiquement purs et intacts de la saloperie humaine, ça me laisse dubitatif, d'autant plus quand on voit certaines espèces sauvages investir les villes, comme les abeilles à Paris ou les sangliers à Berlin... (et bientôt les loups à Aix-en-Provence ?)
De plus, regrouper les populations humaines dans de gigantesques monades urbaines pose ,outre les problèmes sociaux, politiques, éthiques... des problèmes pratiques : comment approvisionner ces mégapoles en nourriture et en énergie ? Quelles sources d'énergie ? Où seraient situées les zones d'agriculture ?
Transformer 50% de la surface terrestre en zones protégées si l'on continue à rejeter des gazs à effet de serre ou à risquer le désastre avec les centrales nucléaires (sans oublier la contamination de certaines surfaces agricoles ou des nappes phréatiques)... Ca me semble un peu de la luthomiction...

Toutafé. Les villes actuelles ne seraient pas ou peu adaptées à un regroupement massif de tous les humains (il suffit de voir la place qu'elles laissent aux voitures), il faudrait donc des chantiers massifs pour reconstruire des monades urbaines plus adaptées.
Et pour bâtir tout cela, on aura besoin de béton et de roche (extraits de carrières ou de sablières) : bonjour l'impact environnemental ! Sans oublier des métaux rares pour les infrastructures et les aménagements divers... dont on sait bien que le pic de production est passé pour la plupart d'entre eux et qu'ils viendront à manquer d'ici une dizaine d'années.

Mais au delà de l'aspect "réalisme" de la chose, le fond du problème resterait toujours le même. Même si la construction de gigantesques cités permettrait effectivement de faire des économies d'échelle conséquentes sur la consommation en énergie et en ressources diverses, il n'en reste pas moins que ces 10 milliards de personnes demanderont quand même à être logées, nourries, diverties... Donc autant de ressources consommées et d'impact environnemental.

La seule solution durable me semble être le contrôle de la natalité dans les pays à niveau de vie faible mais à démographie galopante. Et pour les pays en situation inversée (faible démographie mais niveau de vie élevé), il va falloir accepter de se serrer la ceinture pour laisser une plus grosse part du gâteau à nos voisins et réduire l'impact de nos modes de vie...

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Close the world, open the next

Autre énorme problème des mégalopoles : la gestion des déchets !

Sans compter que le titre est un peu bizarre, parce que la planète est DEJA coupée en deux... Pourquoi n'est-elle pas déjà sauvée ?

Suicide collectif. La solution la plus efficace.

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"A vaincre sans péril, on s'embête beaucoup moins" Pierre Corneille, Le Cid

Je n'ai pas bien saisi la subtilité de ce que je pense être une blague...

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« C'est une paralysie du sommeil. Ou bien un orbe. » (vieille sagesse zététique).

Pochel : la planète est déjà coupée en deux entre riches et pauvres (et divers zautres descriptifs : nord-sud, etc.).

Psychopompos : argh. Réfléchir à la logistique avant. Suicide collectif = aussi beaucoup de déchets !

Hum...
Je ne sais pas si c'est de l'humour ou juste une râlerie un peu cynique, comme cela arrive souvent et qui est, je trouve, une pirouette un peu facile pour passer outre la question de la démographie et de son contrôle, qui est, à mon sens, un enjeu environnemental et sociétal crucial.
Faire des enfants n'est pas un acte anodin, et je pense que chacun devrait se demander en son âme et conscience ce qu'il fait en donnant la vie, et l'impact que cela aura, aussi bien d'un point de vue personnel, mais aussi d'un point de vue plus global, collectif, voire planétaire...
Après, à chacun de trouver sa propre réponse...

Mais c'est trop facile de faire des gosses "comme ça", parce que c'est "comme ça"... et de balayer d'un revers de main toute forme de questionnement éthique et rationnel sur le sujet...

Un article qui balaye pas mal le sujet, et les divers questionnements/réponses qui y sont liés, sans conclure d'un point de vue définitif (ce que je trouve appréciable).

http://www.slate.fr/story/155642/rechauffement-climatique-surpopulation-enfants-parents

Et une asso dont je ne connaissais pas l'existence avant de lire le dit article ci-dessus... (comme quoi, c'est effectivement un enjeu intellectuel, éthique et environnemental...)

https://www.demographie-responsable.org/argumentaire.html

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Même si on ne nous laisse qu'une ruelle exiguë à arpenter, au-dessus d'elle il y aura toujours le ciel tout entier.
Etty Hillesum, Une vie bouleversée