Encore un film qui m'aurait bien tentée mais qui est sur Netflix, surtout...

(et je trouve ça assez désespérant de voir des films de SF ou autre genre plus exigeants et originaux passés sur les plate-formes de VOD ou en DTV... c'est un peu "gâcher" le film que de ne pas lui permettre d'exister sur grand-écran....

).
Bref... sinon :
Ready Player OneCiter:
2045. Le monde est au bord du chaos. Les êtres humains se réfugient dans l'OASIS, univers virtuel mis au point par le brillant et excentrique James Halliday. Avant de disparaître, celui-ci a décidé de léguer son immense fortune à quiconque découvrira l'œuf de Pâques numérique qu'il a pris soin de dissimuler dans l'OASIS
Evidemment, c'est plein de références (perso, je ne les ai pas toutes vues, loin de là, ça passe trop vite pour qu'on - je ?

- percute tout...)... mais ce que je retiens en premier finalement, ça serait plutôt l'ambiance générale du film, qui, au-delà du foisonnement de l'univers visuel, rappelle totalement celle des "vieux" films de notre jeunesse... Un petit côté bon enfant qui s'est perdu, je trouve...
En ça Spielberg a réussi son pari... et finalement, il est à lui tout seul le train d'union entre cet esprit de la pop culture des années 80, et les possibilités quasi-illimitées du cinéma moderne. Il incarne presque à lui tout seul ce cinéma là, et en même temps, il rend hommage au cinéma tout court (avec la grosse référence à
Shining, qui n'était a priori pas dans le roman... du coup, si vous n'avez pas vu
Shining, c'est pas grave, vous serez comme un des personnages...

)...
De fait, il fait pour ainsi dire corps avec son film, et ça se voit à l'écran.
Donc côté visuel, rien à redire donc...
Pour l'histoire, j'ai trouvé que, sans aller dans le pensum plombant sur la réalité virtuelle blablabla, il y avait tout de même une réflexion un peu sociale en sous-texte : comment on peut se perdre dans une addiction virtuelle et déserter nos propres vies, et comment on peut reprendre le pouvoir, ce genre de choses.
J'ai juste un petit bémol sur le manque de développement des personnages secondaires (même si certes, en 2h30, ça aurait pu faire longuet... Ou peut-être cela veut dire que j'aurais aimé en voir plus ?... je dis pas non...

), mais les principaux sont très sympas tout de même...
