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Si j'ai bien compris ton message Chimère, et le tien patto, je crois qu'on pourrait tout simplement résumer comme suit: "Il ne faut pas confondre religion et spiritualité".
Et je suppose qu'on est tou-te-s à peu près d'accord là-dessus?
C'est bien cela.
Et surtout : il faut définir ce que l'on met "derrière" ces mots.
Une religion, ce n'est jamais que le versant dogmatique (il y a un catéchisme plus ou moins officiel) et ritualisé d'une spiritualité.
Il y des gens qui ont besoin de rites sociaux et de cadres pour se sentir investis dans quelque chose, d'autres non. Ce n'est pas mon cas (pour moi, ma propre "quête" si je puis dire ça comme ça, est surtout un espace de liberté et de respiration), mais du moment que cela ne nuit à personne et que ça ne contrevient à aucune liberté individuelle, je ne vois pas de problème.
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Et chaque fois que ça arrive, je ne peux m'empêcher de penser que la récurrence de la chose fait qu'ici, ce n'est pas vraiment la religion le problème, mais plutôt le collègue en question, qui a manifestement une petite névrose à régler avec ça.
Ah mais c'est sûr qu'il y a un truc à régler derrière ce genre de comportement.
Je te parierai une tablette de chocolat qu'il a été à l'école chez les sœurs ou les Jésuites, ou un truc dans le genre...
(malheureusement, on constate qu'une éducation religieuse "enfermante" et dogmatique à outrance à tendance à éloigner de la foi, et c'est dommage...)
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Mais je voudrais te poser cette question philosophique et existentielle très personnelle, Dragomath : te sens-tu prête à parier sur ta vie que tu es réellement ce que tu penses être, que tu es réellement quelque part, et que tu n'es pas au contraire en train de te "faire avoir" (*) ?
Je dis que quiconque a le moindre mouvement d'hésitation quant à la réponse à donner à cette question a déjà un pied dans la religion (ou disons dans la spiritualité, pour employer un mot moins chargé).
ça me parait être un excellent départ de réflexion, en effet !
