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MessagePublié: 20 Mars 2025, 20:15 
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En dehors de l'horreur de l'acte en soi, qui n'a finalement été que bien peu condamné (mais bon, comme d'habitude... :roll: ), je suis étonnée que cet homme n'est pas aussi été poursuivi pour maltraitance et que ne se soit pas posée la question de lui laisser la garde de sa fille...
Je ne sais pas, mais pour moi, un homme capable de faire ça a vraiment un problème psychologique a régler au plus vite... Je ne vois pas comment on peut dire que c'est un "bon" père, en tout cas.

Enfin moins, il n'aura plus jamais de chien, ce qui est déjà ça de pris (on se contente de peu, parfois), parce que clairement il n'a pas 2 sous de connaissances canines (en plus d'avoir clairement un gros problème de gestion de la colère), un chiot malinois de 6 mois qui pince, c'est presque normal j'ai envie de dire, et c'est juste un problème de gestion de l'excitation du chiot et pas du tout un histoire d'agressivité ou de "dominance"...

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MessagePublié: 24 Mars 2025, 11:54 
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Ces vétérinaires hantés par des scènes insoutenables
LETTRE DES ANIMAUX. Les vétérinaires ont des relations souvent chaleureuses avec les propriétaires d’animaux. Mais une part croissante se fait injurier, tabasser, voire menacer de viol.
Par Nathalie Lamoureux

Publié le 16/03/2025 à 17h00

Le métier de vétérinaire couvre à lui seul toute la société française.
Mais qui est donc le docteur des bêtes ? Cet homme ou cette femme dont le métier fait toujours rêver les enfants. Dans les cabinets des 21 494 vétérinaires de l'Hexagone, c'est la France en miniature qui défile. Une France mosaïque : jeunes couples et vieillards esseulés, urbains et ruraux, chasseurs et militants animalistes, SDF et propriétaires de haras.

Ceux qui offrent un pull en cachemire à leur teckel et ceux qui rossent leur chien à coups de ceinture. Loin du cliché du praticien bienveillant soignant des caniches en centre-ville, les vétérinaires sont en réalité les vigies silencieuses des évolutions et tensions de la société. Ils auscultent l'animal, mais diagnostiquent aussi les maux de leurs maîtres : solitude, précarité, violence.

« J'imaginais vaguement le véto comme un homme d'une cinquantaine d'années, affable et érudit, soignant les bobos des chiens de grands-mères, confie Julien Solonel. Au fil de mon enquête, j'ai découvert une profession multiple, en prise directe avec les transformations de notre époque. » De cette plongée au cœur des cabinets vétérinaires est née La France vue par les vétérinaires (Buchet-Chastel, 2025), une radioscopie saisissante, tissée de témoignages et d'histoires aussi édifiantes que tragiques.


Une vétérinaire confrontée à une scène grotesque
Longtemps considéré comme un simple bien meuble, l'animal a gravi les échelons du foyer jusqu'à en devenir un membre à part entière. Il partage le canapé, parfois même le lit conjugal. On fête son anniversaire, on l'appelle « mon chéri », on lui parle avec la déférence due aux aînés. Et en cas de divorce, on opte pour la garde alternée.

« Les vétos ont vu l'épagneul s'installer sur le canapé familial, le chat recevoir des cadeaux d'anniversaire et la propriétaire d'un yorkshire de 14 ans, déclarer, sans ciller, devant mari et enfant, que cette boule de poils est ce qu'elle a de plus cher au monde », observe Julien Solonel. Mais ce lien fusionnel vire parfois au grotesque. Une vétérinaire en a fait l'amère expérience en auscultant un cochon d'Inde récalcitrant. Tandis que l'animal gesticule dans tous les sens, elle lâche, avec légèreté : « Dis donc, tu es un peu vilain, toi ! » Offusquée, la propriétaire s'indigne : « Comment osez-vous lui parler comme ça ? » Et en guise de mécontentement, elle lui laisse un avis cinglant sur Google.

34 % des maltraitances relèvent de sévices graves
Jamais nos compagnons à quatre pattes n'ont occupé une place aussi centrale dans nos foyers. Pourtant, cette montée en considération ne s'accompagne pas toujours d'un meilleur traitement. Depuis quelques années, les vétérinaires doivent faire face à un paradoxe. « D'un côté, les animaux de compagnie sont donc devenus des membres de notre famille. On les câline, on les affuble de petits noms affectueux, on leur achète des manteaux pour les protéger du froid, on leur offre une séance de spa…

De l'autre, les chenils de l'Hexagone débordent de chiens et de chats jetés comme des mouchoirs par leurs propriétaires. » Les chiffres donnent la nausée : en 2021, la France a recensé 12 000 infractions liées à la maltraitance animale. Plus glaçant encore, 34 % relevaient de sévices graves, contre 5 % seulement d'abandons. Labrador frappé à coups de cravache jusqu'à la fracture, cheval castré à vif, renards élevés comme chair à pâtée pour entraîner des chiens d'attaque, chat affamé jusqu'à ce que mort s'ensuive… Autant de scènes qui marquent à jamais les vétérinaires qui y sont confrontés.


Premiers témoins de scènes barbares
Les maltraitances persistent, et les vétérinaires constatent un lien troublant entre violences animales et violences familiales, notamment sur les femmes et les enfants. Ils sont souvent les premiers témoins de ces scènes barbares. L'auteur rapporte cette scène glaçante : une femme pousse la porte d'un cabinet vétérinaire, encadrée par des gendarmes.

À ses côtés, un chien. Les forces de l'ordre demandent à la praticienne d'examiner l'animal pour vérifier s'il a été victime d'abus sexuels. Le verdict tombe : son mari s'en servait pour la violer. Parfois, c'est le comportement de l'animal qui alerte. Un rottweiler, amené pour une évaluation comportementale après une morsure. À ses côtés, son maître et une jeune fille d'une vingtaine d'années, le bras ceint d'un pansement épais.

« La jeune femme était martyrisée par son père qui la poussait à provoquer l'animal jusqu'à ce qu'il l'attaque et la morde. » Face à ces abominations, la loi du 30 novembre 2021 a renforcé l'arsenal judiciaire contre les violences faites aux bêtes. Depuis deux ans, tous les apprentis policiers de France suivent une formation sur le sujet. Les vétérinaires ont obtenu le droit de briser le silence. Désormais, la loi leur permet de signaler des actes de maltraitance, s'ils soupçonnent des sévices sur les personnes qu'ils reçoivent mais aussi sur les animaux domestiques.

Une profession cible d'injures et d'agressions
Depuis quelques années, les vétérinaires encaissent de plein fouet la montée des tensions. Injures, portes claquées, menaces, diffamation sur les réseaux sociaux, dégradations, agressions. Parfois, ça frôle l'absurde : « On devrait vous castrer, et je vais vous en coller une entre les jambes ! » s'est entendu répondre un praticien après avoir suggéré à une dame, qui possédait déjà sept chats, de faire stériliser le dernier. Près de 77 % des violences éclatent en ville, là où les chiens et les chats sont rois, où l'émotion l'emporte sur la raison. Mais la campagne n'est pas plus tendre. Un jour, une vétérinaire est appelée en urgence pour une vache en détresse, un vêlage qui tourne mal.

Dans le ventre de l'animal, un veau mort depuis plusieurs jours. Césarienne obligatoire. L'éleveur refuse : 500 euros, c'est trop cher. Le patriarche exige un certificat pour envoyer la vache à l'abattoir, histoire d'en tirer quelques billets malgré le veau en voie de décomposition. La vétérinaire refuse net. L'homme revient… avec un fusil. En près de vingt ans de métier, la praticienne en avait vu des vertes et des pas mûres. Mais ce jour-là, sans demander son reste, elle euthanasie la vache et s'en va.

Sous la blouse blanche, le malaise grandit
« Soigner l'animal, c'est souvent ausculter le maître », raconte Julien Solonel. Vus comme des prestataires de services ou des nantis obnubilés par l'argent, les vétos font les frais d'une demande toujours plus forte d'exigence de résultats. En un an, les agressions verbales et physiques ont grimpé de 52 %, conséquence du rapport qu'entretiennent les vétos avec les maîtres. Une relation à trois qui peut dégénérer si l'animal chéri meurt. Sous la blouse blanche, les idées noires rongent.

Chez les vétérinaires, l'indice d'épuisement émotionnel est 1,5 fois supérieur à celui du reste de la population, 1,2 fois supérieur à celui des agriculteurs. Le risque de suicide est trois à quatre fois supérieur à celui de la population générale, et deux fois plus élevé que chez les médecins. Un paradoxe pour ces soignants. L'euthanasie, geste fréquent et moralement lourd, accentue encore cette détresse.

« D'autant que l'acte ne peut se résumer à appuyer sur une seringue. Il implique aussi d'annoncer la mauvaise nouvelle aux propriétaires et d'absorber leur chagrin lors d'entretiens souvent déchirants. » À cela s'ajoute un autre facteur : la féminisation croissante du métier. Si elle a transformé la profession en profondeur, elle s'accompagne aussi d'un constat : l'épuisement émotionnel touche plus durement les femmes.


https://www.lepoint.fr/societe/dans-l-enfer-de-la-maltraitance-animale-ces-veterinaires-hantes-par-des-scenes-insoutenables-16-03-2025-2584869_23.php

Un article intéressant sur la sociologie française vue par le prisme des vétérinaires... qui, comme d'autres professions, sont victimes d'épuisement professionnel et émotionnel, de violences, et témoins de maltraitances, et d'une certaine misère matérielle et morale...

Bref, pas facile tous les jours d'être véto (alors que j'ai toujours pensé qu'en un sens, c'est clairement plus difficile que médecin : déjà on soigne plusieurs espèces très différentes entre elles, et en plus, le patient ne parle pas... :think: )

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MessagePublié: 09 Avril 2025, 23:03 
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Une tribune que je trouve relativement équilibrée... C'est vrai que quand on a des chats, des chats qu'on aime, oui on aime pas forcément qu'ils chassent et on essaye de faire au mieux.
Pour ma part, j'ai toujours penser que l'amour/l'affection/l'empathie n'était pas un gâteau à partager ou une sorte de vase communiquant, où ce que je donne à x, je le prends à y.
ça ne marche pas comme ça. En tout cas, moi, je ne fonctionne pas comme ça. Et j'ai toujours trouver que faire des "calculs" d'apothicaire en la matière, c'est d'une certaine façon "malsain". Si ça ne semble pas "rationnel" (et je sais d'avance que c'est ce que l'on va reprocher à cette idée) si on se base sur une vision "matérialiste" de la vie et de son sens, c'est à mon sens la "voie juste" au sens philosophique et spirituel du terme. Bref, je m'égare...

Mais toujours est-il que, pour répondre au monsieur, la question du "en même temps" ne se pose pas... C'est une question "non valide".
On a beau tout faire pour que ça n'arrive pas (parcours avec des arbustes, poulailler fermer dans tous les sens) est arrivé que mes poules, chez mes parents, se soient faites attaquées : une fois un renard, une fois une fouine, une fois un faucon... J'ai pleuré les poules perdues.
Quand on a appris qu'il y avait une campagne d'abattage de renard, j'ai été très triste pour les renards qui se sont faits tuer.
Je ne vois pas de contradiction là-dedans. Le monde est entier, entièrement à aimer et notre sympathie (au sens étymologique de "souffrir avec") doit lui aller en totalité, choisir un camp, c'est déjà désunir ce qui est unit.
Alors oui, ça nous condamne à pleurer souvent, mais ça, c'est un peu la conséquence de la chute ontologique et originelle dans la matière, en un sens. Chute, karma... appelez ça comme vous voulez, au final, ça en revient toujours à la même idée de base.

D'autre part, je m'insurge sur l'idée que les animaux "de compagnie/domestiques" (on devrait trouver un autre mot... les animaux partenaires ? compagnons ? je sais pas) sont juste pour le "plaisir" ? Je n'ai pas de chat juste pour le "plaisir". Ce n'est pas une boule de glace ou une nouvelle paires de baskets sur laquelle j'ai craqué en vitrine... :roll:
J'ai un chat parce que c'est une relation réelle, aussi profonde qu'une relation avec un humain. Peut-être même plus. Parce que dans le regard sans jugement, innocent et sans hypocrisie, ni calcul d'un animal, les déceptions, blessures, fatigues, des relations humaines sont toujours un peu guéries.
Pour bien des gens (je ne pense pas être la seule), la vie avec un animal évite la prise d'anti dépresseurs par tonnes et des heures de psy par milliers. (et je ne parle pas de personne qui ont eu des vies difficiles, ou des problèmes psychiques. La vie la plus basique du monde suffit... Et sauf à vivre couper du monde et de toutes informations, la seule lecture de la page Google actu est suffisamment anxiogène pour nous rendre malades... Bref, cette société est moche et les humains sont souvent désespérants et décevants, heureusement qu'il y a les animaux pour nous remonter le moral...)

Bref, non, je refuse qu'on me culpabilise d'aimer chats, chiens etc..., surtout quand on a pas mieux en termes de relations à proposer... :roll:

ça me rappelle une personne que j'avais croisée, il y a un moment sur un forum, qui expliquait vivre dans une communauté écologiste, totalement végan et où il était explicitement proscrit d'avoir un animal de compagnie... Bref, un monde avec que des humains, où finalement la relation avec l'animal est lointaine (d'ailleurs, c'est une "non relation"), sans affection, finalement. Ben, je trouve que ce genre de vie, ça ressemble franchement à l'enfer.
Et je pense même que c'est pas possible... ça finirait forcément par manquer trop. :think: En tout cas, c'est sûr que si on m'empêche d'avoir un chat, je finis par apprivoiser un lynx... XD

Maintenant, ça ne veut pas dire qu'il ne faut "rien" faire... mais déjà, j'espère que ce bon naturaliste a eu la présence d'esprit de stériliser son chat. Oui c'est "interventionniste" et pas franchement naturel mais ça évitera la reproduction sauvage (sachant que je pense que le principal souci, c'est la repro de chats errants ou plus ou mois "à personne"), et en général, ça rend les chats beaucoup plus plan plan et moins enclins à chasser (surtout les mâles). Et qu'il joue avec lui suffisamment etc (parce que oui, un chat n'est pas une plante verte et oui, comme un chiens, il a aussi besoin d'interagir avec son maître. Mais à l'inverse du chien, il ne va pas être proactif dans la demande... si on le laisse dans son coin, il va s'occuper ailleurs... mais si on passe du temps avec, il sera plus demandeur et la relation n'en devient plus étroite. Il y a beaucoup de chats que l'on dit distants, pas sympas etc... et je me demande combien parmi eux ne souffrent finalement pas d'une forme d'impuissance acquise : "leur" humain les a traité comme une plante verte dès tout petits, et ils n'ont pas pu s'accrocher à une forme de confiance et d'amitié envers lui, donc ils oublient toute tentative d'entrer en relation. Un peu comme un enfant qu'on laisse dans sa chambre 23 heures par jour, sans lui parler ni rien...).

Et le mieux... ben il pourrait aller aider toutes ses associations de chats libres et autres, aller leur filer des sous pour faire des campagnes de stérilisation/adoption et autres, parce que le nœud du souci est quand même en grande partie là. :think:

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MessagePublié: 10 Avril 2025, 06:21 
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MessagePublié: 10 Avril 2025, 10:09 
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Chimère a écrit:
https://reporterre.net/Peut-on-defendre-la-biodiversite-et-avoir-un-chat

...
J'ai un chat parce que c'est une relation réelle, aussi profonde qu'une relation avec un humain. Peut-être même plus. Parce que dans le regard sans jugement, innocent et sans hypocrisie, ni calcul d'un animal, les déceptions, blessures, fatigues, des relations humaines sont toujours un peu guéries.
...


D'un point de vue seulement affectif, c'est certainement vrai. La relation avec un animal peut être aussi profonde, voire plus profonde qu'avec un humain. Mais les relations humaines ne se limitent pas à l'affectif et le problème, sur un autre plan, est que les animaux n'ont rien à dire...c'est une vérité brutale à rappeler mais c'est ainsi. Personnellement, j'ai toujours ressenti cela comme un fossé infranchissable et c'est ce qui fait que, malgré toute ma révolte face aux souffrances imposées au monde animal par les humains, je me sentirai à jamais complètement étranger, et coupé de ce monde. Et pourtant, cela me plairait bien parfois de taper la discute avec le chien de ma voisine, sagement installé à mes pieds, quand je regarde les infos au JT de 20 heures !


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MessagePublié: 10 Avril 2025, 11:12 
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Alors, peut-être que les animaux n'ont pas accès à un langage "en mots" permettant l'abstraction... mais dire qu'ils n'ont "rien à dire" me semble faux en fait... c'est juste qu'on ne les "écoute" pas...
Je trouve, au contraire, qu'ils expriment beaucoup de choses, des émotions souvent plus complexes qu'on est capables d'imaginer, pour peu que l'on fasse attention à leur langage à eux (un langage non verbal... auquel nous sommes peu sensibles, même entre nous, alors que c'est clairement le nerf de la guerre en matière de communication), et même nous amène à une forme de philosophie... :think:

En réalité, quand je regarde mon chat humer le vent et un rayon de soleil, et fermer les yeux de plaisir... je mesure combien le JT de 20 heures est désespérément vain. Les animaux nous rappelle sans cesse au moment présent, et à ce qui compte vraiment : être présent au moment présent, être présent à la simple joie d'être vivant, là maintenant, sous ce rayon de soleil... Je trouve qu'au contraire, c'est une vraie philosophie, dont l'humain est rarement capable avec autant de maestria...

L'être humain est centré sur son mental, sur la rationalité comme moyen d'accès, de connaissance et d'analyse de ce qui l'entoure mais, même si c'est une voie utile, ce n'est clairement pas la seule, et la connaissance instinctive, émotionnelle, au-delà des mots, me semble clairement un chemin de transcendance. :think: (tout ce rejoint, finalement)

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MessagePublié: 10 Avril 2025, 12:41 
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D'accord avec Chimère, sauf en ce qui concerne le JT...!! Je n'appellerais pas les nouvelles du monde "vaines". Horribles, consternantes, révoltantes, et à éviter si on ne veut pas se suicider ou devenir kamikaze (appréciez la nuance) parce qu'on se sait impuissants, mais pas vaines.


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MessagePublié: 10 Avril 2025, 13:14 
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"Vanité des vanités, tout n'est que vanité et poursuite du vent.
Quel avantage revient-il à l'homme la peine qu'il se donne sous le soleil ?
Une génération s'en va, une autre s'en vient et la terre subsiste toujours
"
Ecclésiaste 1:2 (traduction la plus commune)

Donc vanité au sens biblique du terme... au final, toute l'œuvre humaine (au sens de l'action) et ce qu'il croit être (son ego) sera balayée par le temps qui passe. Ce qu'il reste, c'est la "terre" : ce que l'homme n'a pas créé de lui-même, ce sur quoi il n'a aucune prise. :think:

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MessagePublié: 11 Avril 2025, 06:56 
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Ah bon, on a réglé le problème du changement climatique, alors ? Bonne nouvelle !

Autre petite trace du passage de l'homme :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Zone_rouge_(s%C3%A9quelles_de_guerre)


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MessagePublié: 11 Avril 2025, 10:52 
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Oui.
Mais de cela, il ne restera pas plus que ce qu'il ne reste actuellement des civilisations qui nous ont précédées il y a 10 000, 50 000 ans (peut-être plus, d'ailleurs)... :think:

L'idée n'est pas de dire "ça compte pour rien"... mais plus de dézoomer en sortant du nombrilisme du mental et de l'ego, qui nous empêche d'embrasser le moment présent, qui est éternel.

Bref, le message c'est : tout est important, rien est important, tout passe, mais le présent est éternel. Et si on ne comprend rien, c'est normal, c'est pas fait pour ça. :shifty:

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