Peut-être que les NDE dites "exclusivement négatives" sont comme arrêtées de manière prématurées ? Un peu comme quand tu te réveilles au milieu d'un cauchemar, sans avoir pu voir la fin ?
D'ailleurs, à mon sens, les NDE ne sont, d'une certaine manière, qu'un prologue, un coup d'œil rapide dans la serrure de la porte qui sépare le monde matériel de "l'Autre"...
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Quant au fait que les NDE négatives auraient lieu quand leur déclencheur survient alors qu'on est dans un état d'esprit négatif, j'avoue que c'est pour moi une hypothèse angoissante (qui n'est jamais irrité, en colère, mal dans sa peau, etc. ? Personne, donc ça fait un peu peur de se dire qu'il suffit de ça pour faire une expérience proprement traumatisante). Par ailleurs, puisque nous sommes toutes et tous parfois en colère, mal dans notre peau, etc., alors je me dis que les NDE négatives devraient finalement être bien plus courantes que les positives, ce qui ne semble pas être le cas en l'état actuel des connaissances.
Déjà, je pense que ce n'est pas parce que tu peux être, comme tout le monde, dans un état d'esprit ou des émotions négatives, de temps en temps, que tu vas être ipso facto sujet à une NDE, ou un départ pur et simple, négatif...
Je pense qu'il faut que ça soit vraiment plus profond que ça, de l'ordre d'une forme de refus (ça me semble assez clair en tout cas dans les bouquins que j'ai cité plus haut... Howard Storm explique dans son bouquin qu'avant de faire son expérience, il était un prof d'art profondément athée, ne vivant que pour briller en société, connaître le succès matériel, imbu de lui-même, égoïste etc... refusant l'idée même de toute forme de spiritualité. Mais dès lors qu'il a accepté la présence de Dieu, et invoquer le nom de Jésus - mais à mon sens, là on entre dans son expérience personnelle, parce qu'il est d'origine américaine, donc c'est Jésus qu'il invoque - son expérience change du tout au tout... Mais cela rejoint l'idée qu'à mon sens, ce n'est pas l'humain qui cherche Dieu, c'est Dieu qui nous cherche...), ou bien être dans un état de haine véritable, un sentiment profond et ancré de désespoir etc...
Mais le "déclic" d'acceptation peut avoir lieu à n'importe quel moment, et on est jamais seul non plus face à l'expérience (ça aussi, ça ressort de pas mal de témoignages).
Cela dit, cela peut aussi être une forme de rappel à cultiver un état d'esprit plus ouvert, moins autocentré, plus aimant et compatissant, à rechercher le positif... ça veut pas dire qu'on n'a pas le "droit" d'être triste, en colère ou que sais-je par moment. C'est plus l'idée de ce qu'il faut rechercher ou viser tout le long de son existence terrestre...
