Alors que les ragots vont bon train dans l'affaire qui oppose Renault à la famille Piquet, BMW a annoncé que son département F1 - l'ex-écurie Sauber - avait été vendu à un consortium suisse. Les modalités de sa future participation demeurant incertaines, l'équipe est donc placée sur "liste d'attente" par la FIA, car le règlement 2010 limite à 13 le nombre d'écuries engagées, alors que Sauber serait la 14ème.

En effet, face justement au retrait de BMW et à l'absence, jusqu'ici, de repreneur, la fédération avait quelques heures plus tôt officialisé l'arrivée pour 2010 d'une nouvelle écurie pour la remplacer. Celle-ci est animée par le constructeur automobile malaisien Proton, qui pour sa venue en F1 a choisi de ressusciter une légende de la discipline : Lotus ! Créée en 1958, la marque anglaise avait collectionné titres et victoires, avant de décliner à la fin des années 80. Les deux activités de la firme, F1 et construction automobile, avaient été dissociées à cette époque. La première avait disparu en 1994, tandis que la seconde, rachetée, avait changé de mains plusieurs fois avant d'être reprise par Proton.

Pour que Sauber prenne part au championnat 2010, il faudrait que le règlement soit modifié avec l'aval de toutes les équipes, d'où son statut actuel de "suppléant". Mais ce ne sera peut-être pas nécessaire : Toyota n'a toujours pas dévoilé ses intentions pour l'avenir, alors qu'on sait le constructeur nippon désireux d'économiser sur le budget de son département compétition. Et surtout, si les accusations proférées contre elles s'avéraient fondées (rappelons que son ancien pilote Nelson Piquet Junior accuse Renault de lui avoir demandé d'accidenter volontairement sa F1 pour favoriser la victoire de son équipier Alonso à Singapour en 2008), l'écurie Renault pourrait tout simplement être interdite de championnat indéfiniment... si elle ne s'est pas retirée de son plein gré d'ici là pour limiter le scandale.

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Je suis le grincement dans les poutres. Le battement d'ailes dans la cheminée. Les petites marques de dents dans la pêche. Je suis BATMAN FRUGIVORE. - Charles Montgomery Plantagenet Schicklgruber Burns.

Un peu d'eau au moulin de Cortex


Source:
http://www.sport24.com/auto-moto/formul ... he-297901/

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ne jamais renoncer

Je n'aurais pas dit mieux.

Il est tout à fait dans les habitudes de Renault de se débarrasser instantanément de tout élément propre à ternir sa réputation. En 1983, Alain Prost avait été licencié pour avoir tenu des prpos peu amènes à l'égard de sa voiture, après avoir perdu le titre mondial cette année-là. Deux ans plus tard, le directeur de l'écurie avait été aussitôt remercié après s'être rendu coupable de malversations. La mise à l'écart de Briatore et Symonds s'inscrit dans cette même logique. La carrière des deux hommes, en effet, s'arrête sans doute ici.

Pat Symonds a effectué toute sa carrière dans la même équipe, ayant débuté alors que celle-ci s'appelait encore Toleman, devenant ingénieur-voiture lorsque l'écurie fut rachetée par Benetton, avant de monter en grade au fil du temps, jusqu'à la reprise de l'équipe par Renault en 2002.

Le parcours de Flavio "Ma! Lé team il est compétitive" Briatore est lui aussi étroitement lié à Benetton. C'est lui que Luciano Benetton avait envoyé en 1989 au sein de l'écurie qu'il avait racheté pour "l'italianiser", l'équipe continuant de courir sous licence et direction britannique. Il avait fini par en prendre le contrôle intégralement en 1991, puis par connaître son heure de gloire grâce à son association avec Michael Schumacher. Finalement écarté par la famille Benetton après avoir aussi possédé brièvement l'écurie Ligier, il s'était rapproché de Renault... qui l'avait ramené dans ses bagages en 2002.

Rappelons que Briatore avait déjà été mêlé en 2007 à l'affaire d'espionnage impliquant Ferrari, McLaren et Renault. Alors que McLaren avait été déclassée du championnat constructeurs, Renault avait été reconnue coupable, mais sans recevoir de sanction.

Nul doute que les choses seront différentes cette fois. Inutile de dire que le comportement honteux et antisportif de Briatore et Symonds mérite sanction, et qu'il paraît logique que l'écurie soit au minimum déclassée du championnat 2008. J'ignore en revanche si Alonso sera déchu de sa victoire, mais il n'est en général pas dans les habitudes de la FIA de pénaliser les pilotes pour les fautes de leur écurie (encore que...). Par contre, l'exclusion définitive reste possible, mais la FIA devra bien peser sa décision, car Renault fournit tout de même deux voitures et quatre moteurs.

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Je suppose que ceux d'entre vous qui s'intéressent à la question connaissent le résultat de la réunion du Conseil mondial de la FIA, qui s'est tenue lundi pour statuer sur "l'affaire du crash". Je ne ferai donc que rappeler brièvement que Flavio Briatore, exclu à vie de toute compétition automobile, supporta l'essentiel de la sévérité de la FIA, Renault et Pat Symonds n'étant frappés d'exclusion qu'avec sursis. Néanmoins, l'affaire promptement réglée n'a pas apaisé les rancoeurs : entre Nico Rosberg qui espérait bien récupérer une victoire sur le tapis vert, Nelson Piquet père qui se demande non sans sous-entendus comment Alonso aurait-il pu ne pas être au courant de semblable machination, et d'autres encore qui prêtent à Nelsinho Piquet, assuré de l'immunité en échange de son témoignage, un rôle qui tiendrait plus du cerveau de l'opération que de la victime d'un chantage au licenciement.

Les rumeurs enflent d'autant plus que la question des transferts pour 2010 n'est toujours pas réglée, essentiellement parce que l'avenir d'Alonso demeure inconnu. Si le président de Ferrari Luca di Montezemolo a laissé entendre après Monza que ses deux pilotes de l'an prochain resteraient Raikkonen et Massa, il n'a pas non plus caché sa préférence pour le Brésilien. Sachant que Fernando Alonso devrait rejoindre Ferrari en 2011, il n'en faut pas plus pour faire dire à certains que sa venue pourrait être anticipée d'un an... un doute entretenu par les incertitudes quant au complet rétablissement de Massa. D'autres placent d'ailleurs Raikkonen dans le baquet de la seconde McLaren en 2010 (on sait déjà que Kovalainen n'a pas donné satisfaction), une place convoitée jusque-là par Nico Rosberg. Difficile d'y voir clair... Il est temps que la compétition revienne un peu sur le devant de la scène. Espérons que le Grand Prix de Singapour, qui sera disputé ce week-end, toujours en nocturne, y contribuera.

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C'est pour moi une décision murie par la FIA qui je pense à fait un compromis avec Renault.
Briatore en a pris pour son grade et doit tout assumer.

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ne jamais renoncer

En même temps il le mérite, je ne pense pas que la FIA veut la tête de l'écurie, avec la crise certaines sont parties, mais attention, à la prochaine entourloupe, couic !

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Da funky emperor !

Après la victoire sans rival de Lewis Hamilton à Singapour, devant un podium surprise composé de Glock et d'Alonso, la situation sur le marché des transferts s'est enfin débloquée - de manière assez tardive par rapport aux habitudes de la F1.

Ferrari a en effet annoncé, cette fois officiellement, ses deux pilotes pour 2010 : ce seront Felipe Massa et Fernando Alonso. Kimi Raikkonen n'a rien révélé de sa future destination mais beaucoup attendent son retour chez McLaren. Il faudra donc s'attendre à voir pas mal de transferts finalisés dans les jours et les semaines à venir.

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Sebastian Vettel a signé la pole position à Suzuka pour le Grand Prix du Japon, au terme d'une qualification marquée par trois interruptions consécutives à des sorties de route de Buemi, Kovalainen et Glock. Ce dernier, malade, avait été remplacé pour les essais du vendredi par Kamui Kobayashi. Manquant de pratique et sans doute encore affaibli, Glock a quitté la piste à haute vitesse et a heurté le mur, se blessant légèrement à l'impact.

Départ de la course demain à 7 heures, heure française.

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Comme prévu, la situation en matière de transferts à commencer à se décanter sinon connu l'avenir d'Alonso. L'Espagnol parti chez Ferrari, sa place sera prise chez Renault par Robert Kubica. À présent, selon toute vraisemblance, c'est Rubens Barrichello qui devrait signer chez Williams pour 2010.

Pour mémoire, rappelons que Sebastian Vettel a remporté le Grand Prix du Japon sans véritablement être inquiété, sauf par les errements de ses mécaniciens lors de ses deux arrêts au stand. Son équipier Webber, contraint de s'élancer des stands après avoir démoli son châssis aux essais, mena plutôt une longue séance de tests qu'un Grand Prix, mais signa quand même le meilleur tour en course, démontrant que la Red Bull était bien la plus rapide à Suzuka.

Jarno Trulli avait pris la deuxième place à l'issue d'une course incisive, dépassant Hamilton à l'issue des ravitaillements et résistant ensuite à l'Anglais. Cette seconde deuxième place consécutive (qui plus est à domicile) fait oublier à Toyota l'absence de Timo Glock, dont les blessures se sont avérées plus sérieuses que ce qu'on avait cru au départ (une vertèbre fêlée) et qui sera remplacé au Brésil par Kamui Kobayashi.

Lewis Hamilton, moins incisif qu'à l'accoutumée, complète le podium. Son équipier Kovalainen termine beaucoup plus loin (onzième), handicapé comme d'habitude par la stratégie inepte que McLaren lui réserve presque systématiquement : partir avec une voiture surchargée d'essence. Kimi Raikkonen termine quatrième son antépénultième Grand prix pour Ferrari, alors que Fisichella commençait à s'habituer à sa nouvelle monture mais restait anonyme malgré tout (douzième).

Nico Rosberg, peu heureux à Singapour, eut sa revanche sur le sort : il effectua son deuxième arrêt au moment même où l'accident d'Alguersuari obligeait la direction de course à recourir à la voiture de sécurité. Contraints de ralentir pour éviter les débris de la Toro Rosso, ses poursuivants laissèrent Rosberg repartir cinquième, une position qu'il garda jusqu'à l'arrivée. Nakajima, pour sa part, fut quasi inexistant devant son public.

Nick Heidfeld s'adjuge quant à lui la sixième place alors que Kubica termine neuvième, les BMW réalisant une course solide sans être brillante. La même chose peut-être dite à propos des Brawn, Barrichello finissant septième devant Button. À un tour près, d'ailleurs, Barrichello imitant Rosberg aurait pu gagner une place, voire deux, grâce à la neutralisation, et grappiller autant de points supplémentaires à son équipier et rival ; Button s'en tire donc plutôt bien.

La course fut difficile pour les Renault, Alonso terminant dixième (grâce à la neutralisation) et Grosjean, toujours en difficulté, seizième. Chez Force India, Sutil fut malchanceux : il aurait pu marquer un ou deux points, avec en prime un somptueux dépassement sur Kovalainen, si ce dernier n'avait pas résisté inconsidérément avec une voiture excessivement lourde, envoyant l'Allemand en tête-à-queue. Celui-ci terminait juste devant Liuzzi, auteur d'une belle remontée après des essais calamiteux, mais qui fut pour sa part pénalisé par l'intervention de la voiture de sécurité.

Enfin, signalons le brillant mais malheureux week-end des Toro Rosso. Douzième et treizième sur la grille de départ, Alguersuari et Buemi se sont tous deux montrés à leur avantage sur un circuit très sélectif, où leur voiture profitait pleinement de son étroite parenté avec la Red Bull RB5. Malheureusement, Buemi (déjà auteur d'une sortie de route en qualifications) manquer de caler au départ avant que son embrayage ne le lâche pour de bon. Quant à Alguersuari, il était neuvième (juste avant son deuxième ravitaillement) lorsqu'il commit une petite erreur de jeunesse à la sortie du "130R", le virage le plus rapide du circuit, détruisant sa monoplace (sans mal pour lui) et provoquant l'intervention de la voiture de sécurité.

Prochaine épreuve à Interlagos, au Brésil, dimanche 18 octobre à 18h, heure française.

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Après le Grand Prix du Japon, qui avait permis à Sebastian Vettel de préserver ses chances, le Grand Prix du Brésil sera une autre étape décisive dans la lutte pour le titre mondial.

À 37 ans, Rubens Barrichello a toujours faim de victoires, et rêve plus que jamais du championnat. Tout à l'heure, il s'élancera en pole position de son Grand Prix national, pour la troisième fois de sa carrière, tout près de la ville qui l'a vu naître.

Le Brésilien va s'efforcer de rattraper au moins cinq des quatorze points de retard qu'il compte sur son équipier Jenson Button. Il va peut-être pouvoir faire beaucoup mieux : la météo est pluvieuse (des conditions dans lesquelles Barrichello excelle) et Button s'est qualifié quatorzième seulement. Pour Vettel en revanche, les choses risquent d'être bien plus difficiles, puisque l'Allemand compte encore seize points de retard et n'est que seizième sur la grille.

En revanche, le classement constructeur est à présent quasiment joué, Red Bull ayant 35,5 points de retard sur Brawn. La seule chance de victoire de l'écurie autrichienne serait de réaliser deux doublés, au Brésil et à Abu Dhabi, tout en espérant qu'aucune des deux Brawn ne se classe mieux que neuvième à l'issue des deux épreuves ; autant dire une mission impossible.

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