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Les Français, sacrés tricheurs
Mardi 29 Juin 2010
70% des étudiants français avouent avoir triché pendant leur scolarité, d'après une étude sur les facteurs de fraude aux examens, rapporte Le Figaro. C'est la première étude scientifique sur la tricherie en France, et elle se penche sur le phénomène tout au long du parcours scolaire: le journal explique ainsi qu'un peu moins de 5% des étudiants rapportent avoir triché à l'école primaire, 48% au collège, 36% au lycée et 11% à l'université.
A l'université, la pratique la plus répandue est de donner la réponse à un autre étudiant. Viennent ensuite «inscrire plusieurs réponses en espérant que le correcteur accordera des points pour l'une d'entre elles», «utiliser une antisèche», et «demander la réponse à un autre étudiant». En dernière position, seul 1,7% des étudiants récupèrent «assez souvent» ou «très souvent» le brouillon de leur voisin. Les techniques évoluent aussi en fonction des âges, explique Le Figaro: au collège, on copie sur son voisin un peu plus souvent qu'au lycée et doublement plus souvent qu'à l'université.
De façon assez logique, la plupart des étudiants qui trichent à l'université trichaient déjà au collège ou au lycée. Seule exception, les bacheliers mention très bien, bien, et assez bien, fraudent davantage à l'université que ceux qui ont eu leur bac mention passable. Et les différences entre les filles et les garçons existent aussi dans le rapport à la tricherie, explique le journal:
Quelque 35% d'entre elles n'ont jamais triché contre 25% des garçons. Elles ont une appréciation plus sévère du phénomène. Par exemple, en mathématiques, 53% d'entre elles considèrent que demander à quelqu'un le résultat d'un exercice, c'est tricher, alors que seuls 38% des garçons le reconnaissent!
Seuls 16% des élèves savent qu'ils risquent l'exclusion définitive en trichant. Plusieurs centaines d'étudiants passent en conseil de discipline chaque année pour fraude à l'université, et toute sanction (du simple avertissement à l'exclusion définitive, en passant par l'exclusion temporaire qui peut durer jusqu'à cinq ans) entraîne la nullité de toute la session d'examen.
http://www.slate.fr/story/23877/etudiants-tricheursEt vous, êtiez vous des virtuoses de l'anti-sèche, ou plutôt la version Sous-doués ?...
Personnellement, je me rappelle surtout que j'avais trop peur de me faire prendre pour oser tricher la plupart du temps... sauf quand je voyais que le prof était trop laxiste ( je me rappelle d'un prof d'anglais de collège totalement à l'ouest parce que sous-antidépresseurs jusqu'aux yeux qui nous interrogeait sur des dialogues à apprendre par coeur, debout à côté du bureau, et qui suivait sur son bouquin grand ouvert... si c'est pas de l'incitation, ça - sans compter que l'exercice est totalement anti-pédagogique, donc bon, à la rigueur...
) pour être vraiment vu comme un danger potentiel.
Mais globalement, j'étais plus du genre à refiler mon brouillon à ma voisine/mon voisin...
Par contre à la fac ou en concours, jamais tenté... les enjeux sont vraiment trop importants. Je sais que certains l'ont fait sans se faire prendre, mais bon... je trouve ça totalement inconscient. Il vaut mieux repiquer une année que de se faire interdire d'examens et de concours pour 5 ans...