La source est suuuper fiable : une texte copié-collé d'on-ne-sait-où sur Internet, racontant un témoignage d'une tierce personne (non-nommée) dont le mari aurait soi-disant eu entre les mains une étude du gouvernement qui dit que...
Ce n'est pas un témoignage de 2ème main à stade, c'est un témoignage du 10ème orteil !
Enfin, si ça se trouve, c'est p'têt vrai. On a suffisamment eu la preuve que les services de la CIA étaient un peu des andouilles quand il s'agissait de paranormal (j'veux dire,
un escroc patenté comme Uri Geller a réussi à leur faire croire qu'il disposait de véritables pouvoirs psychiques). Si ça se trouve, ils se sont retrouvés face à des natifs américains qui pensaient sincèrement et de façon superstitieuse que leurs capacités de pisteurs dépendaient de la longueur de leurs cheveux, et les gens de la CIA sont tombés dans le panneau...
Je passe outre la remarque sur l'effet Killian, phénomène qui n'a rien de paranormal et ne traduit en aucun cas une énergie surnaturelle dégagée par le corps humain.
En ce qui concerne l'affirmation :
Citer:
Les cheveux sont une extension du système nerveux, on peut les considérer comme des nerfs extériorisés, une sorte de ‘capteur/antenne évoluée qui transmettent un grand volume d’informations au tronc cérébral, au système limbique et au néocortex.
Les cheveux ne sont pas des vibrisses. Déjà, structurellement : ils ont infiniment moins de cellules nerveux et mécano-réceptrices à leur bases. C'est ce qui explique que ça ne fasse pas trop (mal) si on arrache un poil ou un cheveux ; essayez en revanche d'arracher les moustaches d'un chat juste "pour voir", ou plus simplement de les tripoter avec les doigts... Sa réaction ne se fera pas attendre (mais Nemrod sera content de savoir que vous avez persécuté un chat, c'est toujours ça de pris

).
En outre, quand bien même nos cheveux seraient dotés des mêmes capacités que les vibrisses, leur souplesse, leur nombre et leur organisation anarchique... les rendent impropres à une détection fine des micro-mouvements de l'air (à plus forte raison si vos cheveux sont assez long et coiffés !). Là encore, on peut comparer avec les moustaches d'un chat : elles sont rigides, peu nombreuses et organisées selon une disposition géométrique particulière (qui fait notamment qu'elles ne se touchent pas entre elles).
Last but not least, on a identifié depuis assez longtemps les nerfs et les zones du cerveau impliquées chez les animaux dans le transfert et le traitement des informations fournies par les vibrisses. Il n'y a rien de tel chez l'homme.