Je n'ai pas vu Oblivion, mais
Edge of Tomorrow, sans être parfait, ne m'avait pas semblé si mal... et au moins divertissant. (après, dans les histoires de temporalités, il y a toujours des couacs pour faire avancer l'histoire je suppose)...
Bon sinon...
Vu cette après-midi :
The Last Girl... (d'ailleurs, on a simplifié le titre mais le titre anglophone exact est plus parlant, c'est en fait le sous-titre français "Celle qui a tous les dons" : The Girl with all the gifts).
Et bien, c'est très bien.
Ce n'est pas un film de zombies dans la version "fuyons les zombies" (même s'il y a forcément un peu de ça, ce n'est ni le cœur de l'intrigue ni son argument...)... mais plutôt dans la lignée de ceux qui interroge sur l'humanité des zombies, et se faisant, le limites de l'humanité dans l'éthique.
C'est aussi une histoire post-apocalyptique épousant une réflexion sur l'évolution, le changement et le sens de l'histoire, mais aussi sur l'éducation, la transmission...
Bref, il y a pas mal de pistes de réflexions...
L'histoire est entre le récit d'aventure de survie et le conte philosophique... visuellement, c'est très beau. Une lumière dorée sépia, légèrement brumeuse qui donne de la poésie et une respiration solaire, sans pour autant occulter des passages violents, voire gores, et des points de tensions efficaces, le tout dans des paysages post-apocalyptiques, où la Nature reprend le dessus sur les villes et les activités humaines, dont il ne reste presque des ruines (peut-être parce que symboliquement, c'est l'humanité elle-même qui est en ruine).
Certains plans sont franchement sublimes :
...
Le casting est parfait, Glenn Glose impressionne notamment dans un rôle très rare dans sa carrière...
Un seul point négatif : on était que 3 dans la salle (bon ok, c'était à un horaire où il y a généralement peu de monde, mais quand-même)... du coup, si vous voulez le voir (ce que je vous conseille), bah va peut-être pas falloir trop traîner...
