DragoMath a écrit:
:D
Mais là, comme d'habitude, c'est trop. Je ne me souviens pas si c'était la même chose il y a quelques années...
Je ne saurais pas vraiment dire car en 2014, on a perdu en quart. Alors la liesse, forcément, c'était pas pour cette fois-là.
En 2010, c'était l'année de Knysna, de la grève, du bus, et des insultes à Domenech. On n'a même pas passé les poules... Un désastre qui a naturellement coupé court à toute festivité.
Il faut remonter à 2006, où on est arrivé en finale contre l'Italie. Cette année-là, Zidane était en feu, à son meilleur niveau (meilleur encore qu'en 98 alors que c'était la fin de sa carrière). Mais on se souvient tous aussi du coup de boule à Materazzi et de l'issue du match qui s'en est suivie... Puis j'étais en vacances en Grèce cette année-là. Je suis rentrée pile au moment de la demie-finale (je me souviens que le conducteur du train Paris-Nantes nous donnait les scores en direct. Le train était presque vide mais l'ambiance entre les rares passagers était très sympa. J'avais discuté et rigolé longuement avec un monsieur très gentil à cette occasion). Bref, je ne peux pas dire si c'était autant "foot" en 2006 puisque je n'étais pas en France avant la demie, mais je me souviens quand même que Nantes était sous les klaxons et centre-ville bouché par la liesse après la victoire en demie quand je suis rentrée.
En 2002, je crois bien qu'on n'a pas passé les poules non plus. On était amputé de Zidane. Pas facile facile...
Quant à 98, j'imagine qu'il n'est nul besoin de rappeler aux gens l'état des Champs-Elysées les 12 et 13 juillet?
DragoMath a écrit:
Et la pression. On a le droit de ne pas s'intéresser au foot. On a le droit de vouloir dormir le soir. On a le droit de ne pas vouloir en entendre parler 24/7.
Et on a le droit de ne pas vouloir en parler...

C'est certain! Après, je trouve que la pression contraire existe aussi: pas forcément évident de regarder un match ou de suivre une CDM quand tu cotoies des gens politisés qui te culpabilisent parce que, vraiment, tu n'as aucune conscience de t'intéresser à ces choses-là. Mais je reconnais que ces réactions-là restent plutôt marginales. Je constate en fait que peu de gens autour de moi résistent à l'engouement du moment et, pour ma part, je trouve que c'est tant mieux.
