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Quelle est l'alternative, alors ? Jeter un voile pudique sur tout ce qui pose problème au sein de la psychanalyse et ne pas en parler ? S'abstenir de toute forme de critique ?
Non, mais on peut discuter les choses sans en faire des "livres noirs" en mode "regarder comme ses gens sont de vilains charlatans". C'est tout ce que je dis.
(et j'avoue, j'ai toujours tendance à être du côté de celui qui est sur le bûcher, plutôt que du côté de celui qui l'allume... )
Et je pense qu'on trouverait autant de personnes qui ont véritablement été aidé par la psychanalyse... que de personnes qui n'ont pas été aidé.
Cela dépends de ce que l'on en attendait au départ, en grande partie, je suppose.
D'ailleurs tu parles de "soigner"... si on dit "soigner", cela veut dire que l'on suppose qu'il existe une "maladie". Or, personnellement, je ne pense pas qu'en terme de santé mentale, il existe des "maladies" au sens propre... juste des modes de fonctionnement "acceptables" dans notre société, et d'autres non. Je me demande toujours si, au final, la souffrance n'est pas plus causée par cet aspect "non-acceptable" et "non-prévu" par la société, plutôt que par la "maladie" elle-même. Même si je ne nie pas que le "malade" souffre, cela dit.
Mais tout dépens de quoi on parle en fait, et je ne suis pas sûre que "pathologiser" systématiquement celui qui fonctionne différemment soit à la fois juste (dans les 2 sens du termes) et véritablement "humain".