Est-ce que notre cinéphile attitrée - ou d'autres ! - a vu Trois mille ans à t'attendre ?
Je l'ai raté, bien sûr...

Oui oui...

C'est vrai que je n'ai pas pris le temps d'écrire ma petite critique...
J'ai beaucoup aimé, après je trouve que la BA donnait plus l'impression d'un film "d'aventure", alors qu'en fait, on est totalement dans une sorte de digression romantique, et poétique, sur le conte, la mythologie et l'imaginaire.
ça se présente d'ailleurs totalement comme un conte.
Personnellement, ça m'a pas mal parlé, et je pense qu'il y a beaucoup de possibilités d'interprétation.

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Même si on ne nous laisse qu'une ruelle exiguë à arpenter, au-dessus d'elle il y aura toujours le ciel tout entier.
Etty Hillesum, Une vie bouleversée

Les trois premiers quarts du film sont sympathiques, mais la dernière partie



est de trop (ou du moins beaucoup trop longue). Et aussi, la promo est complètement mensongère, elle vend un film d'aventure/comédie fantastique et un peu déjanté qui ne correspond pas du tout au résultat final.

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"A vaincre sans péril, on s'embête beaucoup moins" Pierre Corneille, Le Cid

Je n'ai pas cru longtemps au film d'aventure fantastique...!
M.rde j'aurais pas dû ouvrir le spoiler...

Bon. Je vais guetter le DVD !! Merci !

Moi, samedi dernier, j'ai vu Le visiteur du futur. C'est sympathique, sans plus. Ca ne révolutionnera pas le cinéma, c'est sûr, mais c'est accessible même si on ne connaît pas la série (même si je pense qu'on l'apprécie à un tout autre niveau en la connaissant très bien).

Je suis d'accord, et c'est - trop - souvent le cas...
C'est con comme principe, parce que certains spectateurs peuvent être déçus, alors que d'un autre côté, d'autres spectateurs auraient eu envie de voir le film s'il avait été justement présenté.


Personnellement, cette dernière partie ne m'a pas gênée en fait. Le ton du film restait le même, et j'ai trouvé la fin ouverte et jolie.

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Même si on ne nous laisse qu'une ruelle exiguë à arpenter, au-dessus d'elle il y aura toujours le ciel tout entier.
Etty Hillesum, Une vie bouleversée

Le responsable qui a piloté la promo de tous ces films présentés de façon mensongère :

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"A vaincre sans péril, on s'embête beaucoup moins" Pierre Corneille, Le Cid

Si vous avez trois minutes, j'ai trouvé ce petit billet de France Inter qui s'interroge sur les raisons qui pourraient expliquer l'actuelle désaffection des cinémas ! Ça m'a rappelé notre débat de l'autre jour

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« C'est une paralysie du sommeil. Ou bien un orbe. » (vieille sagesse zététique).

Oui, enfin, même 10 ou 11 €, ça reste cher payé... Des hobbys populaires à 5 €/heure, il n'y en a pas beaucoup (à part la chasse peut-être ?).

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Close the world, open the next

Bien intéressant ce petit billet, il y a pas mal de choses qui me semblent pertinentes en peu de temps.

Je pense qu'il y a sans doute un peu des 2 : le prix des places est élevé, mais aussi, il y a peut-être moins de films qui "font rêver", qui peuvent donner vraiment envie...
Mais je suis d'accord sur le problème de la surproduction de films (et de séries, d'ailleurs) : quand on y réfléchit, c'est hallucinant le nombre de films qui sortent sur les grands écrans, mais aussi sur les plateformes. Matériellement, il est très difficile de tous les regarder (sauf à n'avoir que ça comme loisir, et encore), et il me semble évident que cela nuit à la visibilité de l'ensemble.
Ne serait-ce que parce que cela dilue aussi les moyens : si je prends l'exemple du cinéma français, si on élimine, aller 5 comédies gentillettes mais de qualité "téléfilm", je suis sûre qu'on peut refaire des films un peu ambitieux et qualiteux en terme de productions, bref qui claquent un peu.

Quant à la qualité... ben je ne sais pas. Il y a de très bons, voir d'excellents films, qui font un score moyen, ou ne trouve carrément pas leur public. Et des films d'une qualité médiocre qui cartonnent (je ne vais pas faire de l'anti-cinéma français primaire, mais des films comme "Qu'est-ce qu'on a fait au bon Dieu ?" et ses suites, ça ne casse pas trois pattes à un canard... c'est facile à regarder en famille (j'avoue le premier j'y suis allée avec des collègues, parce qu'une fois éliminé le film un peu trop violent/qui fait peur pour les âmes sensibles, le drame romantique pour ceux que ça saoule etc... ben il ne restait plus que celui-là) mais ça s'arrête là.
Qualitativement parlant, il y a des tas de films bien meilleurs qui ne font pas autant...

Donc, je pense, qu'il y a une partie non négligeable du public qui se plaint de la qualité des films... mais ne fait pas l'effort de s'intéresser au cinéma et d'aller vers des films un peu plus exigeants.

De fait, pour moi la problématique est clairement multifactorielle, et tout le monde a une carte à jouer dans l'histoire.

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Même si on ne nous laisse qu'une ruelle exiguë à arpenter, au-dessus d'elle il y aura toujours le ciel tout entier.
Etty Hillesum, Une vie bouleversée