Y'a des gens comme ça qui sont beaux quand ils jouent, ça tient peut-être à ce qu'ils expriment leur vrai moi, je n'sais pas ... j'aime bien la clope de guitariste de rock

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"Tout croire et ne rien croire sont deux solutions également commodes, qui l'une comme l'autre nous dispensent de réfléchir." H. Poincaré

Et ça c'est bibi, dans une impro totalement à l'arrache dont moi seul ai le secret, avec qualité de son et d'image totalement poucrave et figurants en arrière-plan non-initialement prévus

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"Tout croire et ne rien croire sont deux solutions également commodes, qui l'une comme l'autre nous dispensent de réfléchir." H. Poincaré

Fingers : ................. étourdissant.
Joue de la guitare main droite
Agite un truc main gauche pour souligner le rythme
Actionne un didgeridoo (et ça a pas l'air évident)
Marque le tempo avec la jambe gauche.

Extraordinaire !

Bibi : ben, c'est extraordinaire aussi. Et c'est pas parce que t'es un copain ! Un swing d'enfer, une mélodie plus que sympa, faultless execution.
J'ai une grande admiration pour les impros. Ça demande quoi ? Une connaissance approfondie de l'instrument, le sens de la mélodie, .... quoi d'autre ? Just curious !
Funk ? J'appellerais ça du blues... Non ?

L'impro, c'est en soi presque un abus de langage (sans doute un truc que les musiciens ont trouvé pour se la péter un peu ). Je crois qu'il y a à l’œuvre, dans le processus d'impro, une partie consciente et une partie inconsciente.
Pour le conscient, c'est la théorie (et l'expérience) qui dit que sur telle séquence d'accords, telle gamme va fonctionner. Sachant que plusieurs gammes peuvent fonctionner, c'est à l'improvisateur de choisir, en fonction de la couleur qu'il va vouloir donner (plutôt triste, plutôt gaie, plutôt "dark"...)
Pour la partie inconsciente, il y a le poids de la culture (un de mes maîtres Yoda avait coutume de dire "demande à un gamin sud américain, puis indien, puis nord américain, puis européen (en excluant les espagnols !) de te chanter la gamme majeure, aucun ne le fera de la même façon"), il y a aussi les musiciens et les styles que tu as personnellement écouté, dont tu peux ressortir les plans et les poncifs sans forcément t'en rendre compte. Le milieu dans lequel tu as baigné compte aussi.

Tout ça en ne perdant pas de vue la mélodie, comme tu l'évoques, la musicalité.

L'impro, c'est une sorte de paradoxe, c'est à la fois spontané et pas spontané.



Funk, jazz, blues ... des parents très très proches, et c'est pas James Brown qui me contredira (du reste, il pourrait pas, le pauvre ... à moins que quelqu'un ait une Ouija sous la main ?)

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A propos d'inconscient (collectif, en l’occurrence)

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Ce n'est en fait « pas plus compliqué » (si je puis dire) que de chanter en jouant de la guitare. A plus forte raison ce que joue Mitchell Cullen au didgeridoo est assez simple, c'est accessible à quelqu'un ayant quelques mois de pratique de l'instrument.

La musique que fait Cullen a de la gueule mais du strict point de vue technique, j'avoue que ça ne m'impressionne pas du tout.




Les figurants sont en mode 'not impressed', un drame malheureusement trop courant dans les familles comportant des musiciens.



Tout-à-fait d'accord avec toi. Je ne crois pas du tout à l'improvisation comme une forte de création totale, ex nihilo, même si certains musiciens soutiennent le contraire.
Pour moi, il s'agit plutôt d'un processus où le cerveau va piocher dans la masse de morceaux, de riffs et structures musicales que le musicien a emmagasiné plus ou moins consciemment ; toutes ces ressources ont été digérées et assimilées, et vont ressortir sous une forme un peu différente. Il y aura peut-être une toute petite proportions (5 % ? 10 % ? ça dépend beaucoup des musiciens) de choses réellement nouvelles au milieu de tout cela, mais la grande majorité des improvisation relèvent plutôt d'une forme de recyclage. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'en jazz, savoir improviser... ne s'improvise pas, justement, et requiert un apprentissage assez long.

Après, j'avoue être très mauvais en improvisation...


Je dirais que ce n'est pas qu'une question d'inconscient collectif, c'est aussi une question de physique. Il n'y a pas des masses de façon de diviser une octave en plusieurs intervalles "purs" (en terme de physique acoustique).

Les tierces majeure/mineure, la quarte, la quinte, et les sixte/septième mineure sont très facilement mises en évidence vu qu'ils présentent une justesse bien audible à l'oreille. C'est pour cette raison que la quasi-totalité des cultures du monde utilisent ces intervalles. Et quand on essaye de les répartir sur une octave tout en gardant un espace raisonnable entre ces intervalles (on évite le demi-ton entre la tierce majeure et mineure par exemple), on arrive spontanément à une gamme pentatonique.

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Close the world, open the next

Il y a bien longtemps que je n'impressionne plus personne avec ma musique sous mon toit .


C'est clair, ça nécessite un travail en amont, identifier les différentes cadences, les modulations de tonalité ... après, la pratique fait que cette gymnastique se fait plus naturellement, presque automatiquement. Et on ne peut pas s'affranchir de l’assimilation de 2 ou 3 notions théoriques auparavant.
"L'art est long, la vie est courte".

Il me semble que tu me l'as déjà dit, mais je ne me rappelle plus : tu joues de quel instrument ?

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Tout ce qui est creux dans lequel on peut souffler, ce qui est source d'ennui chez certaines personnes de ma connaissance

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Ungl unl . . . rrlh . . . chchch . . .
[H.P. Lovecraft, The Rats in the Wall, 1923]

Après, si je voulais vraiment nuancer mon propos, des types comme Django Reinhardt n'ont jamais de leur vie foutu les pieds dans un conservatoire. J'ai joué un moment avec un mec ami d'enfance de la famille Escoudé, dans les quartiers pas trop favorisés d'Angoulême. Selon ses mots :"ces types-là savaient à peine lire, mais il fallait pas s'amuser au "duel de guitare" avec eux". La culture.

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Conversation fascinante ! Pourvu que les modos ne crient pas au HS...

Bobby McFerrin est un GENIE. Epicétou.
Zavez déjà vu ça :

Ce type ne doit pas être tout à fait humain !
(il se peut que j'aie déjà posté cette vidéo. grrrrrmmmmmmmpffffffffzzzzzz.)

Disons qu'il y a plusieurs sortes d'impros... ou deux sortes : celle avec solfège (Herbert & Co.), et celle sans (Django & Co.)?

Didgeridoo : j'avais l'impression que la note sortie dépendait de l'angle de la bouche par rapport à l'instrument. Serait-ce une erreur de mes sens fallacieusement abusés par des apparences trompeuses ?