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Nouvel An 2021 : la rave party toujours en cours en Bretagne
Environ 2 000 personnes se sont rassemblées dans des hangars d'Ille-et-Vilaine pour fêter le réveillon du Nouvel An. Vendredi 1er janvier, la soirée se poursuivait.
Malgré le couvre-feu et l'appel à la prudence lancé par le gouvernement, de nombreuses fêtes clandestines ont été organisée, jeudi 31 décembre, pour célébrer le passage à la nouvelle année.
La palme du plus important rassemblement revient pour l'instant au village de Lieuron, en Ille-et-Vilaine. En effet, dans des hangars, ce sont 2 000 personnes qui ont passé du bon temps durant cette nuit de réveillon, lassées, disent-elles, de ne plus pouvoir faire la fête depuis des mois et inquiètes des possibles conséquences de mesures prises pour une minorité de cas graves sur la santé mentale. Vendredi 1er janvier au soir, la fête battait encore son plein et le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a convoqué une réunion afin d'évoquer le sujet, a appris BFM TV de sources concordantes.
Selon BFM TV, environ 150 gendarmes étaient mobilisés sur les lieux pour tenter d'évacuer la zone. Même si les forces de l'ordre empêchaient l'accès à la zone, de nouvelles personnes rejoignaient encore la fête clandestine dans la journée. BFMTV relève que les forces de l'ordre ont tenté d'entraver la tenue de l'événement mais qu'elles ont été victimes de tirs de projectiles. En marge de la soirée du réveillon, leur véhicule a été incendié et trois gendarmes ont été blessés dans ce qui s'est transformé en échauffourée. La tension était telle que des renforts ont été appelés.
De nombreuses fêtes illégales
Ce cas est loin d'être isolé et bien d'autres villes ont été le théâtre de fêtes illégales dans la nuit de jeudi à vendredi. Ainsi, à Marseille, 400 personnes se sont réunies dans le 10ème arrondissement. Cette fois-ci, l'organisateur de la soirée a été placé en garde à vue et 156 personnes ont écopé d'amendes, note encore BFMTV. Par ailleurs, on sait que dans l'Hérault, une soirée « secrète » devait être organisée pour fêter cette nouvelle année. Le jour même, Pierre, l'un des invités, s'était confié à France Bleu. Il racontait par exemple qu'il ne connaîtrait le lieu que grâce à un mail envoyé à 16 heures mais qu'il s'agissait de toute évidence d'un « grand domaine ». En dépit de la culpabilité qu'il ressentait, il comptait néanmoins violer le couvre-feu : « On risque encore d'être confiné quelque temps, c'est pas facile mentalement au quotidien de bosser, de rentrer à la maison, de ne rien pouvoir faire. C'est vrai, on fait une soirée. J'essaie de ne pas trop y penser, parce que oui, je culpabilise un peu. »
https://actu.orange.fr/france/nouvel-an ... vZq0c.html