Encyclopédie du paranormal - Dropas

     Dropas


Peuple du Tibet supposé être les descendants d'extraterrestres bloqués sur Terre, et à l'origine de mystérieux disques de pierre


Les Dropas (ou Dzopas) seraient un peuple troglodyte vivant dans les régions reculées des monts Bayan Har (en chinois : 巴颜喀拉山脉, pinyin : bāyánkālā shānmài) situés entre les régions chinoises du Qinghai, du Sichuan et le Tibet. Ce peuple – entièrement éteint ou survivant encore en petit nombre selon les versions de l'histoire – serait issu d'extraterrestres dont le vaisseau se serait écrasé sur Terre, bloquant les visiteurs sur notre planète sans aucun moyen de rentrer chez eux.
Les Dropas auraient laissé derrière eux des artefacts sous forme de disque de pierre (nommés « pierres de Dropas »), qui posséderaient des propriétés particulières.

L'affaire des Dropas a connu un fort retentissement et est souvent citée par les partisans de la théorie des anciens astronautes. Cependant, son invraisemblance et le manque de preuves tangibles font qu'elle est considérée comme un canular par la majorité des ufologues et scientifiques.


Deux supposées pierres de Dropas (il pourrait cependant s'agir de disques bi)

(Source inconnue, image fréquemment reprise sur le Net)


Chronologie supposée de l'affaire des Dropas


L’histoire des Dropas est un mélange de différentes sources dont certaines se sont avérées être des canulars (voir partie suivante, Un canular probable ?). Bien que les sites Internet consacrés au sujet tendent à se copier les uns et les autres, le récit de la découverte des pierres de Dropas connaît plusieurs variations.

Voici la chronologie supposée de l’affaire telle qu’elle est présentée la plupart du temps :

  • en 1938, l'archéologue chinois Chi Pu Tei aurait exploré avec des étudiants des cavernes situées dans la chaine de Bayan Har (appelée « Bayan Kara Ula » dans de nombreuses sources, probablement à cause du nom mongol de ces montagnes : Bayan Har Uul). Ces cavernes semblaient artificielles : elles étaient constituées d’un réseau complexe de tunnels et de salles, et les parois des galeries étaient parfaitement lisses et vitrifiées, comme découpées sous une très forte chaleur.

    Chi Pu Tei et les étudiants seraient alors tombés alors sur un ensemble de tombeaux, dans lesquels ils trouvèrent des squelettes étranges, de seulement un mètre trente de haut, avec des crânes très gros et montés sur des corps minces et graciles (à l'image des petits gris). Chi Pu Tei (ou un de ses étudiants, selon la version de l’histoire) aurait imaginé que ces corps étaient ceux de singes de montagne, bien que la présence d’un rituel aux morts réfute cette idée.
Photographie supposée du corps d'un Dropa retrouvé lors de l'expédition de 1938

(Source inconnue, image fréquemment reprise sur le Net)

Les murs de la salle étaient décorés de gravures pariétales évoquant les astres, la terre, la montagne, et de lignes pointillées reliant les astres et le sol.
Chi Pu Tei aurait également récupéré dans ces tombeaux les pierres des Dropas ; leur nombre est très variable selon les versions de l’histoire, puisque l’on va d’un unique disque à plusieurs centaines selon les sources ! Ils sont cependant décrits unanimement comme larges d’une trentaine de centimètres et percés d’un trou de 2 centimètres environ en leur milieu ; chaque disque était gravé de deux fins sillons, formant une spirale reliant le bord du disque en son centre.
Plus tard, ces disques (et les peintures sur les murs des tombeaux) auraient été datés de « 12000 ans » ; ils auraient été entreposés dans les locaux de l’Université de Beijing mais les entreprises pour déterminer leur utilité échouèrent les unes après les autres.

Selon certaines versions de l’histoire, Chi Pu Tei aurait ensuite publié un article sur ses découvertes mais celui-ci aurait été ridiculisé par la communauté scientifique.
  • en 1947, le professeur Karyl Robin-Evans de l’Université d’Oxford se serait procuré un de ces disques (« l'assiette de Lolladoff ») grâce au professeur Sergei Lolladoff. Selon une version de l'histoire (celle du livre Sungods in Exile), Lolladoff aurait acheté le disque sur un marché en Inde du Nord, les gens lui affirmant que l’artefact provenait d’une tribu nommée les Dzopas. D’autres versions affirment que ce disque provenait de l’expédition de Chi Pu Tei de 1938.
Vue d'artiste de l'assiette de Lolladoff (canular issu du livre Sungods in Exile)

(Source inconnue, image fréquemment reprise sur le Net)

Robin-Evans aurait alors monté une expédition au Tibet, où il aurait rencontré le 14ème Dalaï Lama. Abandonné par ses guides, il aurait atteint seul les monts Bayan Har. Il y aurait découvert une tribu troglodyte, dont les gens étaient de petite taille (1m50 en moyenne), au corps mince et à la tête hypertrophiée. Gagnant la confiance des autochtones, il put apprendre leur langue et rencontrer un chef religieux. Celui-ci lui affirma que son peuple venait d’une planète du système solaire de Sirius, mais que leur vaisseau s’était écrasé sur Terre en 1014 ap. J.C. (et non pas il y a 12 000 ans) lors d’une mission d’exploration.
Selon certaines versions de l’histoire, des pierres de Dropas auraient à nouveau été découvertes lors de cette expédition.

Karyl Robin-Evans serait mort en 1974, mais ses notes auraient été mises en forme et publiées en 1978 par son secrétaire David Agamon sous le titre Sungods in Exile... Ouvrage qui s’avèrera par la suite être un grossier canular. L’histoire de l’expédition de 1947 et du professeur Robin-Evans est donc inventée de toutes pièces et dénuée de fondements (voir partie suivante, Un canular probable).
Photographie supposée du couple royal des Dropas, Hueypah-La (1,20 m) et Veez-La (1 m) en costume traditionnel, prise en 1947 par le docteur Karyl Robin-Evans. Bien que Sungods in Exile soit un canular, la photo est peut-être authentique mais tirée de son contexte

(Source : Sungods in Exile)

  • en 1962, le scientifique chinois Tsum Um Nui aurait étudié les 716 pierres de Dropa finalement connues : les sillons gravés à la surface des disques se seraient révélés être, après examen au microscope, de minuscules hiéroglyphes ne correspondant à aucune langue connue. Bien que parfois effacés par l’érosion, Tsum Um Nui serait parvenu à déchiffrer les textes : « les Dropas descendirent des nuages avec leurs machines volantes. Par dix fois les hommes, femmes et enfants des Ham se cachèrent dans les grottes jusqu'à l'aube. Par la suite ils comprirent les signes et virent que les Dropas venaient avec des intentions pacifiques… »
    Les Dropas auraient d'abord rencontré l'hostilité de la tribu autochtone des Hams (parfois orthographié Kham), qui auraient tué la plupart des extraterrestres, avant de comprendre leur langage et d’entamer des relations pacifiques avec eux.

    Bien que l’Académie de Préhistoire de Pékin le lui ait d’abord interdit, Tsum Um Nui aurait publié les résultats de ses travaux dans une revue scientifique. Ceux-ci ne lui apportèrent que l’opprobre et le ridicule aux yeux de ses confrères, au point de l’obliger à s’exiler au Japon.
  • paradoxalement, en 1965, selon certaines versions de l’histoire, le professeur Chi Pu Tei aurait été enfin autorisé à divulguer les résultats de son expédition de 1938. Il aurait alors publié un article sous le titre « The Grooved Script concerning Space-ships which, as recorded on the Discs, landed on Earth 12,000 years ago » (soit « l’écriture gravée concernant les vaisseaux spatiaux qui, comme enregistré sur les disques, atterrirent sur Terre il y a 12 000 ans »), et exposait globalement les mêmes théories sur l’origine extraterrestre des Dropas que celles présentés par Tsum Um Nui.
  • par la suite, des scientifiques russes auraient demandé à examiner les pierres de Dropas. Dans la revue soviétique Sputnik, Vyatcheslav Zaitsev affirma que les disques contenaient une grande quantité de cobalt et d'autres substances métalliques et que ceux-ci, par le passé, auraient été soumis à des charges électriques de très fort voltage. Il précisa également que placés sur un support adéquat et traversés par un courant électrique, les disques « vibrent » et qu’ils ont pu être utilisés autrefois comme des disques durs ou des composants de circuit électrique.
  • en 1974, alors qu’il visitait le museum de Banpo à Xi’an (province du Shaanxi, dans le centre de la Chine), l'ingénieur autrichien Ernst Wegerer aurait photographié deux disques similaires en tout point aux pierres de Dropas (avec un trou en leur milieu et des inscriptions en spirales).
    Wegerer demanda davantage d’informations sur les disques à la directrice du museum, mais elle fut incapable de lui en fournir ; elle l’autorisa cependant à prendre l’un d’entre eux dans ses mains, ce qui permit à Wegerer d’estimer le poids de l’artefact à 1 kilogramme.

    Selon une version de l’histoire (que l’on doit à l’ufologue allemand Hartwig Hausdorf), la directrice aurait été renvoyée du museum quelques jours après la visite d’Ernst Wegerer et les deux disques qui y étaient exposés seraient introuvables depuis.
    Une autre version prétend que c’est toutes les pierres de Dropas qui étaient conservées au musée de Banpo, et qu’elles auraient disparu mystérieusement suite à la visite de Wegerer.
Les deux pierres de Dropas qui auraient été prises en photo par Ernst Wegerer au musée de Banpo en 1974. Les pierres ressemblent fortement à des disques bi

(Source inconnue, image fréquemment reprise sur le Net)


Depuis les années 70, d’autres expéditions archéologiques auraient été montées dans les montagnes de Bayan Har. Elles auraient permis de collecter des légendes et des contes décrivant des hommes de petite taille, à l’aspect repoussant, qui étaient descendus des nuages il y a très longtemps ; cependant, presque tous auraient été tués par les « hommes aux chevaux rapides » – peut-être des peuplades nomades comme les Mongols.

Les Dropas se voient parfois attribués la création des "pyramides chinoises"? (en réalité des tumulus), bien que les circonstances de leur construction soient bien connues des archéologues et qu'elles se situent majoritairement dans le centre de la Chine, dans la province du Shaanxi (donc bien au delà des monts Bayan Har).

Un canular probable ?


La première référence connue aux Dropas provient d’un article écrit en 1962 dans une revue végétarienne allemande (Das vegetarische Universum), par Reinhardt Wegemann, correspondant à Tokyo de l’agence de presse DINA. On y trouve les grandes lignes de l’affaire Dropas : l’expédition de Chi Pu Tei dans les monts Bayan Har, la découverte des squelettes et des 716 disques de pierre dont la traduction par la professeur Tsum Um Nui révéla l’origine extraterrestre des Dropas... Cependant, l'article est dénué de toute image ou photo.

L’article fut par la suite repris tel quel dans le bulletin d’une société ufologique allemande en 1964, celui du BUFOI (Belgium UFO Information, une association ufologique belge des années 60) en 1965... Ce sont cependant les publications de Vyatcheslav Zaitsev en 1967 dans divers magazines (Soviet Weekly et Sputnik n°1 - dans lequel Zaitsev parlera également de la fresque de Ferghana?) qui populariseront l’histoire des Dropas auprès du grand public.
En 1968, Erich Von Däniken? mentionne l’affaire des Dropas dans son livre culte Les Chariots des Dieux ; il y indique que sa source est l'auteur de science-fiction Alexander Kazantsev... mais ce dernier dit lui-même que l'histoire lui provient de Däniken.

Photographie supposée d'une pierre de Dropas

(Source inconnue, image fréquemment reprise sur le Net)

En 1998, l’auteur Hartwig Hausdorf s’intéressa également à l’histoire des Dropas dans son livre Le Roswell Chinois. Accompagné du journaliste Peter Krassa, il aurait suivi la piste de Ernst Wegerer et aurait visité le museum de Banpo. Wang Zhijun, le nouveau directeur du musée, lui aurait alors dit que l’ancienne directrice avait été renvoyée quelques jours après la visite du touriste autrichien ; et de façon contradictoire, le directeur aurait ajouté que « les disques de pierre n’existent pas, mais étant des éléments étrangers à un musée de poterie, ils ont été déplacés ailleurs ».


Cependant, si l’affaire a suscité beaucoup d’intérêt depuis les années 60, elle a depuis fait l’objet d’un grand nombre de critiques et connu plusieurs revers qui incitent la plupart des spécialistes actuels à la considérer comme un canular.

Ainsi en 1995, l’écrivain David Gamon avouera au magazine Fortean Times qu’il est l’auteur de l’ouvrage Sungods in Exile, le livre supposément rédigé par le secrétaire du professeur Karyl Robin-Evans (secrétaire nommé... David Agamon) à partir des notes et carnets de voyage du scientifique.
David Gamon confirma que les personnes citées dans le livre (dont le professeur Robin-Evans lui-même) n’avaient jamais existé et qu’il avait inventé de toute pièce l’expédition de 1947 ainsi que la découverte de la tribu de Dropas survivants. Quand à l'assiette de Lolladoff, elle fut dessinée par un de ses amis.
L’histoire de son livre lui avait été inspirée par la lecture du roman de science-fiction Les disques de Biem-Kara de Daniel Piret, ainsi que par l’article de V. Zaitsev publié dans la revue Sputnik de 1967.

Photo de Tenzin Gyatso, le 14ème Dalaï Lama, en compagnie d'un vieil homme... dans laquelle certains ont vu la rencontre entre le chef spirituel tibétain et Karyl Robin-Evans en 1947 (!)

(Photo : Philip Coppens)

Ce canular explique les divergences notées entre le récit supposé du professeur Robin-Evans et les affirmations des professeurs Chi Pu Tei et Tsum Um Nui, notamment la date du crash il y a moins de 1000 ans (et non pas il y a 12 000 ans) et la présence d’une tribu d’extraterrestres (ou d’hybrides extraterrestres) ayant survécu (alors que l’expédition de Chi Pu Tei en 1938 mentionne que tous les extraterrestres sont morts)...
Il explique également un élément impossible du récit : en 1947, date à laquelle Karyl Robin-Evans aurait rencontré le 14ème dalaï-lama, ce dernier n'avait que 12 ans et il n'a pas été intronisé et reconnu comme chef spirituel avant 1950.

Cependant, même expurgée des ajouts de David Gamon, l’affaire des Dropas n’en reste pas moins truffée d’invraisemblances et de zones d’ombre.
Les sceptiques ont ainsi fait remarquer :

  • d’une part, l’absence totale d’une quelconque preuve matérielle permettant d’accréditer l’histoire :
    • il n’existe ainsi aucune ethnie en Chine portant le nom de Dropas/Dzopas, pas plus qu’il n’y en a portant le nom de Ham/Kham. Ce dernier mot pourrait être issu de Kham, le nom d'une des trois provinces traditionnelles du Tibet (dont l’emplacement correspond curieusement aux monts Bayan Har) et de ses habitants. Quand au mot « Dropa », ce pourrait être une déformation de drokpa (en tibétain : འབྲོག་པ , transcription de Wylie : ‘brog pa), un mot tibétain désignant les nomades des plateaux de l’Himalaya – peuple qui physiquement ne ressemble en rien aux supposés Dropas extraterrestres décrits par David Gamon.
Une famille de drokpas, peuple nomade de l'Himalaya

(Bad Archeology)

  • il n’existe aucune trace ni enregistrement des expéditions archéologiques qui auraient été menées dans les monts Bayan Har en 1938 puis dans les années 70.
  • les cavernes et tombeaux où auraient été trouvées les pierres de Dropas par Chi Pu Tei en 1938 n’ont jamais pu être retrouvés. De la même façon, il n’existe pas de traces des squelettes découverts dans les tombeaux et ceux-ci n’ont jamais fait l’objet d’une quelconque étude.
  • les pierres de Dropas ont disparu à l’heure actuelle et n'ont pas pu être retrouvées dans les musées chinois ou russes qui auraient dû les accueillir.
    Historiquement, les pierres de Dropas n’ont jamais pu être analysées par un quelconque scientifique reconnu. Les soi-disant études menées par les professeurs Chi Pu Tei et Tsum Um Nui n’ont pas pu être retrouvées, et on ne dispose à leur sujet que des vagues comptes-rendus qui en auraient été publiés dans les revues ufologiques des années 60.
  • les premiers articles parlant des Dropas dans les années 60 ne comportaient aucune photo. Les images associées habituellement aux Dropas ont donc été ajoutées après coup et sont d'origine inconnue (en dehors de celles provenant du livre Sungods in Exile).
    Quand aux photos de supposées pierres de Dropas (dont celles prises par Ernst Wegerer en 1974), elles montrent des disques de pierre qui ne ressemblent pas aux descriptions qui étaient faites des pierres de Dropas et elles pourraient aussi bien être des images d'authentiques disques bi, des artefacts de l'antiquité chinoise.
Un disque bi de la dynastie Han (IIème siècle av. JC - IIème siècle ap. JC.)

(Photo : Yongxinge)

  • d’autre part, toutes les personnes citées dans l’affaire des pierres de Dropas sont introuvables :
    • La source originelle de l’histoire, le mystérieux Reinhardt Wegemann qui fut l’auteur du tout premier article sur les Dropas en 1962, n’a jamais pu être retrouvé. Quand à l’agence de presse pour laquelle il est supposé travailler, DINA, tout indique qu’elle n’a jamais existé.
    • les professeurs chinois Chi Pu Tei et Tsum Um Nui (dont le nom n’est pas, en toute rigueur, un nom chinois) sont de parfaits inconnus et toutes les recherches pour les retrouver se sont soldées par des échecs. « L’Académie de Préhistoire de Beijing » n’a jamais existé ; quand à l’Université de Beijing, elle n’a gardé aucune trace du professeur Chi Pu Tei et de son expédition en 1938, pas plus qu’elle n’en a de l’entreposage des pierres de Dropas dans ses locaux.
    • en 1968, Gordon Creighton, le directeur de la Flying Saucers Review, enquêta sur les pierres de Dropas. Des ufologues russes lui confirmèrent alors que Vyatcheslav Zaitsev n’avait pas enquêté lui-même sur le cas mais s’était contenté de reprendre le contenu des articles parus dans les années 60 dans les bulletins ufologiques.
      Les sceptiques notent que l'article de V. Zaitsev dans le magazine Sputnik n°1 de 1967 est également à l'origine de l'histoire de la fresque de Ferghana?, un canular avéré.

En d'autres termes, les seuls éléments sur lesquels on peut s'appuyer pour étudier les Dropas et leurs pierres sont les articles publiés au début des années 60... dont l'origine est inconnue.
Les partisans de l'authenticité des Dropas soutiennent que toutes les traces des expéditions archéologiques et des analyses des artefacts ont été effacées durant la Révolution Culturelle Chinoise (1966 - 1976). Le silence entourant l'affaire pourrait également s'expliquer par la longue fermeture de la Chine aux archéologues étrangers... Mais ces évènements ne suffisent pas à justifier le manque complet d'informations et de preuves concernant les Dropas.

Disques présentés comme des pierres de Dropas sur de nombreux sites internet, en réalité des disques bi exposés au British Museum

(Source inconnue, image fréquemment reprise sur le Net)

Par ailleurs, on a pu questionner l'apparente facilité avec laquelle Tsum Um Nui semblait avoir décodé l'écriture des Dropas, alors qu'il existe des systèmes d'écriture terriens (tels les rongo-rongo de l’Ile de Pâques ou le script de l’Indus) qui restent encore non encore déchiffrés à l'heure actuelle.


Pour ces différentes raisons, l’histoire des Dropas et de leurs pierres est majoritairement rejetée et considérée comme un mélange de canular et de légende urbaine, y compris par la plupart des ufologues et partisans de la théorie des anciens astronautes.
Malgré son caractère éminemment douteux, elle a eu un fort impact sur la culture ufologique et continue encore d’être présentée par certaines sources comme un authentique mystère historique.


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Traduction anglaise : Dropas ; les artefacts sont nommés Dropa's stones, ou dropa's disks.

Localisation : Monts Bayan Har, Sud-Ouest de Chine, Asie

Date : selon les versions de l'histoire, le vaisseau des Dropas se seraient écrasé sur Terre il y a 12000 ans, ou en l'an 1014.

Liens complémentaires :

Très bon article de rr0.org, contenant plusieurs reproductions de sources originelles des années 60 sur les Dropas
L'histoire des pierres de Dropas telle qu'elle est reprise sur la plupart des sites Internet
Article "More alien nonsense : the lolladoff plate" de Keith Fitzpatrick-Matthews
Article de Mauro Paoletti, "I piatti di pietra di Bayan Kara Ula"

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Auteur : Anty ; Ar Soner
Mise en ligne : 11/02/11
Dernière modification : le 10/07/12 à 16:44